Diaspora, il y a celle qui manifeste et l'autre qui conteste. La bataille pour la légitimité est engagée. Sur le mur de Yhoulam A...
Sur le mur de Yhoulam Athoumani, on peut lire cette déclaration.
« Nous, enfants, cadres et notables de la Diaspora
Vendredi 12 avril 2019,
Nous, enfants, cadres, notables issus de la communauté comorienne de France, tenons à informer l’opinion nationale et internationale notre désapprobation des dernières manifestations tenues à Marseille et Paris. Ces manifestations peuvent s’avérer très dangereuses pour l’image, la stabilité et le développement de notre cher pays. En effet, la Diaspora doit jouer un rôle de vecteur de développement et non devenir maitresse du désordre et du chaos.
Pour cette raison, nous dénonçons fermement les manipulations orchestrées par les proches des candidats malheureux à l’élection présidentielle du 24 mars dernier. Ces individus qui se sont mis au service des forces du mal cherchent, d’une part, à plonger l’Union des Comores dans une énième crise politique aux conséquences désastreuses et, d’autre part, à inciter les Comoriens de France à la division et à la haine. Ainsi, ces manifestations et ces appels à la haine et à la guerre civile ne reflètent pas l’opinion de l’immense majorité des Comoriens de France.
Par conséquent, ces agitateurs n’ont aucune légitimité pour parler au nom de cette communauté réputée attachée aux valeurs de paix et de fraternité.
Nous, enfants, cadres et notables issus de la Diaspora, dénonçons également avec la plus grande fermeté les propos déplacés et insultants tenus par Dr. Zilé Soilihi, à l’endroit du Président de la République et au Ministre des Affaires Étrangères. Nous sommes plus que choqués par les agissements irresponsables et enfantins de cet intellectuel qui a l’échine souple et sait s’en servir au profit de ses intérêts personnels. Il fait partie des Comoriens qui se sont bien servis de ce ‘’ pouvoir dictatorial ‘’ pour s’enrichir au détriment de la population comorienne.
De la même sorte, nous exprimons notre profonde déception face aux propos tenus par le député Saïd Ahamada au sujet des élections présidentielles aux Comores. Au lieu de jouer un rôle de médiation et d’apaisement quant à la situation post-électorale, le député de la 7ème circonscription de Marseille, récupéré par des esprits malsains dont une bonne partie d’entre eux ont choisi de couper les ponts avec les Comores, verse l’huile sur le feu. Oubliant qu’il n’est qu’un simple député, il n’a ni la légitimité ni le pouvoir de s’adresser aux autorités comoriennes au nom de la nation française.
Enfin, nous tenons à informer nos démarches administratives et judiciaires auprès des autorités préfectorales et policières afin d’éclairer cette situation qui tend à mettre en péril la sécurité des ressortissants comoriens en France.
Nous, enfants, cadres et notables de la Diaspora »
Avec ©Masiwa
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