Tout le monde est parti à la conquête du pouvoir. Ils sont tous leaders. Ils ignorent aussi quoi en faire, quoi en respecter, et quoi pro...
Tout le monde est parti à la conquête du pouvoir. Ils sont tous leaders. Ils ignorent aussi quoi en faire, quoi en respecter, et quoi promettre l’avenir de notre chère patrie ?
Ces Leaders se sentent confiant de leurs idées, à les défendre, à défendre la paix et la stabilité du pays. Ils s’organisent, s’orientent et se rassurent de leurs appels de pieds à des forces occultes étrangers aux intérêts du peuple comorien. Alors, ils croient se battre pour la nation.
Ces Leaders se sentent confiant de leurs idées, à les défendre, à défendre la paix et la stabilité du pays. Ils s’organisent, s’orientent et se rassurent de leurs appels de pieds à des forces occultes étrangers aux intérêts du peuple comorien. Alors, ils croient se battre pour la nation.
Faut-il croire à notre tour à cela, et à des Leaders qui se laissent emporter par l’opinion des uns et des autres sans analyse aucune ? Où veulent-ils nous ramener ?
Depuis 2018, on assiste dans les villes ou villages des séries d’ignominie et d’immaturité. Ou plutôt de nos Leaders qui se croient chouchoutés par les villageois. Les « récits de Coran » pour honnir certaines autorités et la désobéissance des actes juridiques restent monnaie courante. C’est la méthode utilisée par certains partisans qui prennent en otage les villages ou villes natif de leader.
A la suite d’une manifestation non autorisé où un leader s’écroule volontairement, des séries de « hitma » sont organisés dans des mosquées pour maudire les autorités de l’Etat et les policiers dont leur présence aurait fait peur. Aujourd’hui dans certains villages, certains partisans de candidats refusent à leur leader de soumettre aux lois Républicaines : comme se rendre à la justice.
Le ridicule atteint son paroxysme : des candidats à la magistrature suprême de la République, s’obstinent à ne pas se soumettre aux lois de la Républiques. Et aujourd’hui, ils se laissent emporter aussi par les opinions de leurs partisans. C’est le cas du n°2 de l’opposition, qui se laisse trainer dans la désobéissance des actes juridiques qui lui incombent.
Avec cette méthode, nous croyons partir vers la gouvernance des tribus. Ou peut-être ces Leaders rêvent nous revivre l’époque des sultans à Ajouan, des « Hiyna » à Ngazidja ou des « Djumbé » à Mohéli, où ces îles de l’archipel étaient gouvernées différemment d’aujourd’hui.
Battons-nous pour une culture républicaine.
Assoumani Abdou Djoubalasse
Marseille le 1er Avril 2019
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