VERS UNE AUTODESTRUCTION DE LA JEUNESSE Poignant, de connaitre des jeunes qui se sentent fiers parce qu’ils ont serré la main des TGV...
VERS UNE AUTODESTRUCTION DE LA JEUNESSE
Poignant, de connaitre des jeunes qui se sentent fiers parce qu’ils ont serré la main des TGV de l’Etat. Et si l’on parle aussi de ces jeunes qui de sentent exaltés, parce qu’ils côtoient Chatur Moahmed Elbadawi, l’homme aux citernes enveloppés des Hydrocarbures et aux quelques milliards épurés. Bouleversant de trouver que ces jeunes se sentent majestueux d’avoir posé à côté de Houmed Msaidié et Idarousse Hamadi, deux hommes aux centaines de millions de la SOCOVA…, de Handuli et nouvellement de la citoyenneté économique… Sur l’avenir de ces jeunes, se lit le désespoir.
Oui, certains sont désespérés sans efforts fournis. Accablant de découvrir des jeunes qui applaudissent la hâblerie de Mohamed Issimaila avec son apex déroutant, homme dont le bilan, étant plusieurs fois ministre est si vacant qu’une coquille étripée. Ces jeunes qui dansent avec Mohamed Djounaïd Soilihi, ancien directeur général des Impôts, l’homme à la somme de 160 millions de fc, Chabhane, avec le fonds qui a été destinés à payer des meubles pour des logements administratifs.
Eux-mêmes qui glorifient Djae, l’homme de projet éducation, Mlipva Mr Onicor et le tombeau de cette administration… Et cela donne envie d’agonir mais patience oblige. Et les jeunes qui sacralisent Maoulana, l’homme aux séquelles des finances publiques depuis Azali 1 et des quelques dizaines de millions de la RAU à l’assemblée nationale, Issa Soulé l’homme au cauchemar des pèlerins, Fundi Ali Hadji et les indemnités de ses jeunes colorateurs à l’assemblée, Fatahou, l’homme à la série Rastami et Kiki, l’homme aux contrés noires, Chaihane l’homme à la villa très haute que celle de Namroudhwa bâtie avec la sueur du peuple, Djawad Said Youssouf, l’homme au mille et un passeports… ayant fait la pluie et le beau temps sous Mouigni Baraka… on sent le pire. Et Ahmed Ben Said Djaffar, l’homme sans scrupule, Abdou Achirafi et les 700 passeports, vendus…
Comment cette jeunesse s’autodétruit de la sorte ? Une jeunesse « disposant » du savoir, de la force, de vision ? La déception est là. Ces jeunes ne font pas confiance en leur savoir, en leur technicité, qui ont horreur de croiser les regards de leurs prochains… et qui se travestissent en vendant en même temps leur liberté, leur personnalité, en sommes leurs dignités à prix plus bas que rien. Ils confient leur destin à ceux qui ont détruit une partie de ce destin.
Oui, la réponse on la connait, s’il en aura. Par contre, rien ne pourra calmer nos colères, nos profondes stupéfactions, notre indignation. Cela nous sonne, nous alerte, nous intrigue. Oh cette jeunesse, qui détruit l’avenir du pays en s’autodétruisant elle-même. Comment, peut-on accepter une alternative des perpétuels dont le bilan des années de leurs gouvernances, n’est qu’épouvantable ? Comment, peut-on rester obtus en pensant que le pays peut marcher avec l’association des ces gens qui en général ont détruit ce beau pays ?
Cette jeunesse en naufrage est pire que ces sexagénaires qui creusent le pays pour se servir, au détriment du confort du peuple. Comment ces jeunes oublient que toute cette classe, cherche refuge au sein d’elle, pour valider son plan de destruction du pays ? Comment ces jeunes soutiennent la politique de l’oppression, de l’injustice, des tortures des prisonniers politiques, des fusillades, d’une exécution d’une Cour spécialement mise en activité pour châtier des innocents… tout en mettant au péril les prochains ? Juste pour une promesse, pour un poste avec un salaire frivole ?
Le pays va mal, le chef de fil, adopte la thèse selon laquelle, l’homme est chosifié car la mort n’est rien. Le problème n’est pas le décédé mais les blessés. Oui, parce que la priorité c’est l’argent et les blessés, font dépenser de l’argent. Ces jeunes sont en naufrage dans un pays qu’ils vantent en émergence et non émergent.
Par Said Yassine Said Ahmed
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