Quel adversaire de poids pour contrer le président Azali Assoumali, alors que l’opposition se cherche encore un leader. Onze candidat...
Quel adversaire de poids pour contrer le président Azali Assoumali, alors que l’opposition se cherche encore un leader.
Onze candidats de l’opposition aux Comores tentent d’imposer une nouvelle figure politique dans cet archipel en lançant un appel en faveur d’un vote transparent à la présidentielle de dimanche.
Les candidats craignent un éventuel “hold-up” électoral. Ils sont en ordre de bataille contre le président sortant Azali Assoumani qui se porte candidat à sa réélection.
Dans ce scrutin particulier, treize candidats à priori inoffensifs ont été autorisés à voter, mais les principaux challengers d’Azali ont été exclus.
“Nous devons assurer la sécurité du scrutin pour des élections crédibles et transparentes qui sont irréprochables ”, a déclaré mercredi le porte-parole de l’opposition, Moustoifa Said Cheikh, à la presse.
En l‘état actuel des choses, il n’y a pas de “ garanties pour un vote libre ”, a-t-il dit.
Les parties ont tiré la sonnette d’alarme un peu plus de trois semaines avant que l’archipel de l’océan Indien, l’une des économies les plus pauvres du monde, se rende aux urnes.
Les candidats ont exigé le dépouillement manuel des bulletins de vote dans les bureaux de vote en présence des représentants des candidats pour assurer l‘équité.
Aujourd’hui, les critiques d’Azali disent que son comportement est autoritaire et l’accusent de vouloir rester au pouvoir jusqu’en 2029. S’il n’y a pas de vainqueur absolu au premier tour, un deuxième tour de scrutin aura lieu le 21 avril.
Les élections se tiendront en vertu d’une nouvelle constitution qu’Azali a soumise à un vote public en juillet 2018, boycotté par les partis d’opposition.
La réforme controversée permet au président d’avoir deux mandats quinquennaux. AFP
COMMENTAIRES