"Je n’ai jamais voté pour Azali tout comme il n’a jamais voté pour moi" Lors du meeting des onze candidats de l’opposition, l...
"Je n’ai jamais voté pour Azali tout comme il n’a jamais voté pour moi"
Lors du meeting des onze candidats de l’opposition, le leader du parti Ridja et candidat à l’élection présidentielle du 24 mars prochain, Saïd Larifou a prononcé un discours qui a été centré sur sa participation en qualité de porte-parole aux assises nationales, tenues le mois de février 2018. Le candidat Saïd Larifou persiste qu’après l’indépendance inachevée des Comores, il reste des défis à relever, pour favoriser le développement socio-économique du pays.
Lors du meeting des onze candidats de l’opposition, le leader du parti Ridja et candidat à l’élection présidentielle du 24 mars prochain, Saïd Larifou a prononcé un discours qui a été centré sur sa participation en qualité de porte-parole aux assises nationales, tenues le mois de février 2018. Le candidat Saïd Larifou persiste qu’après l’indépendance inachevée des Comores, il reste des défis à relever, pour favoriser le développement socio-économique du pays.
C’est par cet amour qu’il a répondu présent à l‘appel lancé par le feu Ali Bazi Sélim pour l’organisation des assises nationales et faire le bilan des quarante-deux ans d’indépendance des Comores, et se projeter vers l’avenir de notre jeune nation. Saïd Larifou a précisé qu’il n’a jamais voté Azali et c’est réciproque.
Lors des prochaines échéances électorales il ne va pas glisser son bulletin en ma faveur, moi c’est pareil et je n’appellerais personne à voter en sa faveur. Le leader du parti Ridja a fait la confidence qu’il a constaté depuis bien avant que la vision des assises a été détournée par le régime, mais il a préféré baisser la tête et faire comme s’il ne comprenait rien. L’objectif étant de parvenir à un seul objectif, faire partir le président en exercice.
C’est le souhait des comoriens par rapport aux difficultés qu’ils rencontrent au quotidien dans leurs villes et villages respectifs. Dans sa conscience, il se disait qu’il avait l’opportunité d’anticiper la chute de l’ancien président Azali Assoumani pour épargner le peuple comorien d’un régime insupportable de cinq ans. Il s’est joint à ceux qui étaient dans les mosquées pour les prières, il a joué le rôle de porte-parole des assises nationales pour anticiper la chute du colonel Azali. "Qu’est ce que vous voulez, vous qui parliez d’un pouvoir dictatorial", a -il- scandé devant la foule.
Avant de poursuivre que "s’il y a quelqu’un qui méritait une médaille, c’est bien moi pour avoir fait en sorte que le mandat soit écourté". Le candidat Saïd Larifou a rappelé à ces collègues qu’aucun d’eux n’aurait été candidat aujourd’hui, s’il n’avait pas mené ce combat dont la finalité a abouti à ces élections anticipées pour faire partir le président Azali démocratiquement.
Maintenant, au peuple comorien de démontrer son besoin de changement et de nouvelle ère pour le développement du pays. Il appelle ainsi les Comoriens à voter massivement le 24 mars.
Texte ©Service communication de Larifou
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