La ligne droite de la présidentielle 2019 Dans moins de 7 jours, les Comoriens et les Comoriennes sont appelés à choisir leur Préside...
La ligne droite de la présidentielle 2019
Dans moins de 7 jours, les Comoriens et les Comoriennes sont appelés à choisir leur Président de l’Union pour un mandat de 5 ans renouvelable une fois. Le 24 mars 2019, aura lieu le 1er tour de cette élection présidentielle. Les 13 candidats de cette élection présidentielle anticipée ont ainsi entamé la ligne droite de leur campagne électorale. Ils arpentent les routes défoncées du pays pour faire campagne parfois dans le noir.
Ils déboursent des dizaines de millions de francs comoriens pour louer des bureaux, financer leurs activités de communication et surtout pour une minorité d’entre eux, organiser des mégas meetings, avec des figurants « rémunérés » pour « impressionner » la population. Les patisans du candidat du pouvoir narguent la population en affirmant que les « carottes sont cuites » et qu’ils vont gagner au 1er tour.
Ils fuient les débats publics pour éviter de répondre aux questions gênantes. Ces partisans du pouvoir dépensent des montants astronomiques pour louer des bureaux et quartiers généraux dans différents coins du pays, imprimer des immenses bâches, des t-shirt et casquettes à leur effigie. Ils dépensent des millions de franc comorien pour louer des bus, des chaises pour organiser leurs meetings... Pendant ce temps-là, plusieurs dizaines de candidat ont du mal à imprimer leurs affiches et à organiser leurs meetings. Ils se contentent de « tournées » et « caravanes » pour sillonner le pays.
Ce pays pauvre, ne mérite pas ce déballage insolent de fonds, cette arrogance et cette campagne couteuse. Certains citoyens, soucieux du bien-être de la population et du développement du pays, se posent des questions sur l’origine des fonds qui financent cette campagne dans ce pays qui ne dispose d’aucune législation portant sur le financement des partis politiques.
Dans les pays où le financement public des partis politiques n'existe pas, les partis sont censés ne vivre que des seules contributions de leurs militants. En réalité, les principaux partis ont mis en place différents mécanismes de financement. Ils reçoivent des dons des particuliers et des entreprises.
Dans certains cas, ces dons sont obtenus en contrepartie d'avantages accordés frauduleusement. Dans notre pays, ce sont surtout les fonds publics qui financent les partis de la majorité présidentielle. Des mécanismes de financement occultes et frauduleux sont mis en place dans les entreprises publiques, l’administration pour financer les candidats de la majorité présidentielle. D’où l’intérêt de légiférer rapidement le financement des partis politiques afin d’assurer des ressources financières nécessaire à l’activité politique et moraliser la vie publique du pays. Par ComoresDroit
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