Chers compatriotes comoriens de l'extérieur, nous vivons une période dangereuse pour notre pays. Nous ne pouvons pas rester les bras ...
Chers compatriotes comoriens de l'extérieur, nous vivons une période dangereuse pour notre pays. Nous ne pouvons pas rester les bras croisés nos droits de citoyen comorien sont niés encore une fois.
Faites circuler ce texte pour faire entendre votre voix.
Venez tous nombreux à la réunion que nous organisons le 16 Mars à 14h avec la participation de représentants des villes de Paris Dunkerque et Lyon au 217 Bd National Marseille 3e.
Karidja Kubali
Les Comoriens de l’extérieur, ceux que l’on range derrière le le vocable diaspora sont encore une fois les oubliés des grands changements qui vont dessiner le futur de l’union des Comores. Absents de la consultation liée au référendum ayant conduit à l’adoption d’une nouvelle constitution, leurs droits démocratiques élémentaires leur sont niés dans les élections du prochain président et des prochains gouverneurs respectivement de l’état et des îles comoriennes.
A cette situation s’ajoute le fait qu’aucune disposition n’est prise pour qu’ils puissent participer aux prochaines élections législatives. Citoyens entièrement à part, ils ne votent pas ! Ils ne sont pas éligibles !
Et pourtant, attachés au destin de leur pays ils acceptent les taxes aéroportuaires de plus élevées bâtissent des écoles, des centres de santé construisent des routes, et plus généralement contribuent à la dynamique économique et à la paix sociale de notre pays. Cette attitude qui ailleurs génère le respect et l’amour ne trouvent de la part de ceux qui sont qui sont aujourd’hui aux commandes de notre pays qu’une faible considération qui avoisine le dédain.
Aujourd’hui nous les laissés pour compte nous les citoyens de seconde zone nous ne pouvons pas contribuer directement ou indirectement à la pérennisation d’une telle situation. Nous les comoriens de l’extérieur, nous disons haut et fort:
KARI DJAKUBALI !
Karitsoutsaha wo watsuritsaha !
Et c’est au travers de ce cri de ralliement que nous appelons nos familles, nos frères, nos amis ceux que nous aidons chaque mois à sortir du gouffre de la mauvaise gouvernance et des souffrances des arriérés de salaire à nous accompagner dans ce combat et à sanctionner le 24 Mars par leur bulletin de vote ceux qui ont décidé en cette période critique de notre histoire de marginaliser les comoriens de l’extérieur.
M. Zilé Soilihi
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