Djaza de la CENI et Kiki©habarizacomores Dès 7 heures du matin, 309 137 inscrits étaient appelés à se rendre aux urnes dans les 731 bur...
Djaza de la CENI et Kiki©habarizacomores |
Dès 7 heures du matin, 309 137 inscrits étaient appelés à se rendre aux urnes dans les 731 bureaux de vote répartis entre les îles de la Grande Comore, de Mohéli et d'Anjouan, pour élire leur président. Alors que le ministère de l'Intérieur se félicite du bon déroulement du scrutin, l'opposition crie au coup d'Etat électoral.
Les Comoriens dans l'attente des premières estimations
«84 observateurs internationaux étaient présents, dont l'Union africaine (UA), l'Organisation internationale de la Francophonie (OIF), la Ligue arabe et la SADEC», s'est félicité Houmed Msaidie, le directeur de campagne du CRC, le parti d'Azali Assoumani. Toutefois, les observateurs de la société civile n'ont pas été accrédités et l'Union européenne (UE) a été écartée des élections comoriennes. «L'Union européenne avait recruté 800 observateurs. Elle a oublié que les Comores est un Etat souverain. Ses membres ont signé une convention avec une plateforme citoyenne sans impliquer l'Etat. Ils n'ont pas respecté les textes. On connaît l'importance de la société civile dans les élections, à condition de respecter la neutralité. Or, certains membres représentaient des candidats ; donc la neutralité n'était pas respectée. D'autres étaient condamnés pour atteinte à la sûreté de l'Etat. Par ailleurs, le délai de 30 jours pour le dépôt de dossier n'a pas été respecté», a-t-il précisé.
Le 25 au soir, la CENI a relevé «quelques incidents qui ne sont pas de nature à nuire à la crédibilité du scrutin» par voie de communiqué.
Les forces de l'ordre circulent dans la nuit, lampadaires éteints. La ville est presque déserte et les Comoriens attendent maintenant les résultats de la CENI qui seront présentés d'ici vendredi 29 mars. Sans majorité absolue, un second tour se tiendra le 21 avril prochain. D'ici là, les Comoriens retiennent leur souffle, l'opposition maintient la pression et le bras de fer entre le pouvoir central et l'opposition est engagé.
Par DNES aux Comores, Marie-France Réveillard ©Afrique.latribune.fr
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