Depuis la mise en place des nouvelles institutions de l’Union des Comores issues de la constitution du 23 décembre 2001, les Comoriens et...
Depuis la mise en place des nouvelles institutions de l’Union des Comores issues de la constitution du 23 décembre 2001, les Comoriens et les Comoriennes ont participé a près d’une trentaine de scrutins qui se sont plus ou moins bien passés.
Au cours de ces scrutins, la population comorienne a toujours fait preuve de sagesse et ne s' est pas laissée impressionner par des pouvoirs qui ont voulu imposer leurs candidats. Elle a sanctionné à plusieurs reprises les candidats du pouvoir. Ceux et celles du pouvoir qui clament que les carottes sont cuites pour les prochains scrutins se trompent lourdement d’époque.
Les difficultés observées dans les scrutins organisés depuis mars 2002 sont en général :
- l’acheminement tardif certains matériels essentiels, notamment les listes électorales les fiches de dépouillement ;
- l'ouverture tardive de plusieurs bureaux de vote ;
- une présence moins importante des délégués des candidats ;
- l’emplacement de plusieurs bureaux de vote dans des endroits inappropriés ;
- le remplacement tardif des membres de certains bureaux de vote ;
- une présence parfois envahissante des forces de l’ordre dans certains centres et bureaux de vote;
- des tentatives de corruption des électeurs aux alentours de certains bureaux de vote ;
- le boycott de certaines élections dans certaines localités ;
- la faible formation de certains membres des bureaux de vote;
- le manque de lumière dans la plupart des bureaux de vote;
- la présence de certaines personnes non accréditées dans certains bureaux de vote ;
- le non distribution à plusieurs personnes recensées lors de la dernière opération d’assainissement des listes électorales de leurs cartes d’électeur ;
- l’emplacement de plusieurs bureaux de vote dans des endroits inappropriés ;
- l’expulsion des observateurs nationaux lors des opérations de dépouillement dans certaines localités.
Les candidats ont la capacité d’apporter des solutions à ces observations qui portent atteinte à la fiabilité des scrutins à venir.
Le double scrutin du 24 mars 2019 aura lieu et aucune structure ne peut imposer un hold up au risque de mettre le feu au pays. La population est assez mature pour faire leur choix sans objection et sans pression. Les autorités politiques ont toujours un retard à comprendre que dans l’isoloir, les électeurs et les électrice votent en leur âme et conscience. Sinon le pouvoir aurait remporté les derniers scrutins du 2016. A bon entendeur
Par ComoresDroit
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