Depuis quand la laïcité ou la mécréance sont une solution à la misère comorienne?

Photo d'archives: Un défilé des élèves d'une école coranique Nous sommes une population à majorité musulmane considérée seuleme...

Photo d'archives: Un défilé des élèves d'une école coranique

Nous sommes une population à majorité musulmane considérée seulement sur le plan des pratiques de la prière, mais hormis le code partiel employé dans la conclusion des mariages auprès des cadis, les Comores sont au mieux, un pays laïque, au pire un État gouverné par des lois mécréantes. 

On a eu un État dénommé république islamique, où on continuait à appliquer le code pénal hérité de la colonisation et jusqu'à nos jours il n'y rien dans l'application des lois qui fait des Comores un État islamique, on perçoit encore des taxes sur le vin et la fornication n'est plus un délit au regard de la loi, pour ne citer que ces deux cas. 

Sans les révolutions chaque société est destinée à des lois propres qui conviennent à sa structure dite naturelle ou traditionnelle; plusieurs nations ont vu alterner en leur sein différentes types de régimes. 

La Grèce la plus vieille démocratie au monde s'est vu diriger par des rois tout en s'attachant aux mœurs démocratiques, même quand elle était gouvernée par les trente tyrans le peuple n'en demeurait pas moins souverain par la conservation des formes de délibérations. 

Et quand on parcourt l'histoire de la nation musulmane c'est dans les temps où il était établi un État islamique que les peuples musulmans avaient atteint l'apogée dans tous les domaines. Aux Comores et dans le reste des territoires musulmans si la misère, la corruption ou l'oppression règnent c'est parce que nous vivons un hybride de lois et de mentalités païennes ou mécréantes et islamiques. 

Depuis quand la laïcité ou la mécréance sont une solution à la misère comorienne? Depuis toujours elles sont plutôt le problème, la solution sera de renouer avec l'application de l'Islam en supprimant toutes traces de laïcité et de mécréance dans la constitution et dans l'éducation nationale, traces qui sont les signes d'une hypocrisie collective et causes de toutes les misères. 

Une communauté musulmane qui s'écarte de la Sunnah du Prophète Muhammad est vouée à l'échec ou à la perdition jusqu'à ce qu'elle retourne à la religion d'Allah; toutes nos sciences, toutes nos industries et toutes les technologies seront sources de progrès et de salut uniquement si nous nous confirmons aux prescriptions religieuses dans toutes nos affaires. 

Muhammad Soidrouddyne Hassane