Photo: Témoignages. Azali à Madagascar en décembre 2013 C’était en 2002, lorsque le pouvoir qui se reposait sur les arsenaux de Kandani...
Photo: Témoignages. Azali à Madagascar en décembre 2013 |
C’était en 2002, lorsque le pouvoir qui se reposait sur les arsenaux de Kandani, transpirait à fond d’illégalité. La communauté internationale a été sans doute sollicitée par le président du pouvoir en place et candidat, colonel Azali Assoumani pour lui servir de calmant. Donc laver un règne qui souillait sous l’atrophie et la mégarde du monde entier à cause de sa prise illégale. Vite cette communauté a été présente sous les murs comoriens, en qualité d’observatrice… Oui, sous les murs, elle validait le pouvoir clanique et rétif du colonel Azali et ses hommes.
Ensuite, 2016, lors des élections présidentielles, cette communauté internationale a été dépêchée aux Comores pour sécuriser les présidentielles, qui laissaient présager avec des fraudes. Le candidat colonel Azali, comme les autres candidats à ce moment là, constituant l’opposition au candidat du régime Mohamed Ali Mamadou, avait demandé à ce que la communauté internationale interviennent pour sécuriser les élections, dont il doutait l’irrégularité. Et même lors du deuxième et troisième tour, il a demandé à ce que chaque bureau, soit assisté par un observateur… et qui sera muni d’un procès verbal vers le ministère de l’intérieur. Mais ça, quand il s’agit Azali opposant.
Et si l’on savait que le futur allait se présenter aussi épineux, on aurait de retenu. Dans sa conférence de presse habituelle, le conteur du pouvoir en place Mr Houmed Msaidié, révoque avec dédains l’Union Européenne au sujet de la sécurisation des élections présidentielles du 24 Mars 2019 aux Comores. Ce pouvoir qui perd toute victoire si tout se déroule avec conformité, commence à avancer déroutant. Enfiévrés, les hommes de cette machine, dont le clan mouvance présidentielle, n’ont qu’une seule solution ; passer aux falsifications ou semer la pagaille dans un pays qui ne connait aucun brut lorsqu’Azali est au pouvoir. Les symptômes de l’échec s’annoncent terrifiants. C’est pour cela que le barde du pouvoir en place Houmed Msaidié, disait non. Ces élections ne doivent pas être sécurisées. Non il n’est pas question. Et les Comores n’auront plus jamais besoin de l’Union européenne dans son destin. Ca a suffit, le pays est souverain. Mais quelle ironie de l’homme aux mots… !
Nos mères ont dit : « Mwana mwendza kuu kahimi mrumbuwa matso ». Les Comores font partie de plusieurs institutions internationales, à travers plusieurs adhésions… qu’elles jugent indispensables. Non, ce n’est pas uniquement quand un chef d’État ou un pouvoir veulent que cette communauté doive être utile et présente. Il y a aussi l’assistance d’un peuple en danger. Ce qui est le cas des Comores d’aujourd’hui. Et si l’on se rappelle du mois de décembre 2013 ? Le candidat Azali n’a pas conduit une délégation de la Communauté internationale pour Madagascar, dont la Commission de l’océan Indien ? A la tête de cette délégation parmi laquelle des comoriens, Azali avait été accompagné par Mr Salim Djabir, ancien président de l’Assemblée nationale des Comores, Mr Amine Ali Moumine, ancien ambassadeur et Mme Sittou Raghadat Mohamed, ancienne ministre. C’était pour la sécurisation des élections présidentielles à Madagascar, le 20 décembre 2013. Et ces comoriens se trouvaient dans une délégation de seize personnes.
Comment peut-on être dans une communauté, être désigné pour prétendre aller policer les autres et refuser d’être observé et policé à son tour ? Dans ses propos, Houmed Msaidié parle d’une jalousie de l’Union Européenne face aux Comores, ce pays s’n sort. Est-il sérieux ce Monsieur ? Ne peuvent croire leur facétie que ceux qui leur sont aliénés. Oui l’autosuffisance ne s’accommode pas avec soumission. Et c’est bien le cas de la relation entre ce pouvoir en place et l’Arabie saoudite. Arabie saoudite qui, l’année dernière avait intercepté le gouvernement comorien… et le qualifié d’ingrat. Ingrat car celui-ci n’avait jamais parlé de son aide que l’Arabie saoudite lui porte. En tout cas, et la communauté internationale et les comoriens sont au courant que les voyants allument rouge chez ce pouvoir menacé de s’effondrer. Donc vers des élections à haut risque, les Comores se dirigent.
Par Said Yassine Said Ahmed
COMORESplus
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