Dans un direct audio avec un journaliste de RMC 13, le candidat à la présidentielle Salim SAADI menace de se retirer des élections présid...
Dans un direct audio avec un journaliste de RMC 13, le candidat à la présidentielle Salim SAADI menace de se retirer des élections présidentielles anticipées de mars et avril. Il veut une sécurisation des élections et un "Tout sauf Azali" en partenariat avec les autres candidats.
Pour lui, avec ce logiciel utilisé pour le décompte des résultats, c'est une garantie pour Azali et c'est normal qu'il soit sure de lui de les remporter dès le premier tour.
S'il n'ya pas sécurisation des scrutins, le candidat SAADI se dit prêt d'abandonner la course pour Beit salam.
Pour lui, avec ce logiciel utilisé pour le décompte des résultats, c'est une garantie pour Azali et c'est normal qu'il soit sure de lui de les remporter dès le premier tour.
S'il n'ya pas sécurisation des scrutins, le candidat SAADI se dit prêt d'abandonner la course pour Beit salam.
La sécurisation des scrutins : les leçons de 2016
(Comoresdroit) - Lors de l’élection présidentielle et des élections des gouverneurs de 2016, un protocole d’accord a été signé le 15 mars 2016 entre le Gouvernement, la Commission Electorale Nationale indépendante (CENI) et certains admis à l’élection présidentielle et au deuxième tour de l’élection des gouverneurs du 10 avril 2016. Ce protocole d’accord avait repris en grande partie les dispositions du code électoral.
Les signataires de ce protocole avaient décidé de mettre tout en œuvre pour que les élections harmonisées comptant pour l’élection générale du Président de l’Union des Comores et celle du deuxième tour de l’élection des Gouverneurs des Iles Autonomes, se déroulent dans les meilleures conditions dans le respect des règles et des principes démocratiques conformément à la législation en vigueur. Ils avaient décidé d’œuvrer pour l’organisation d’élections propres acceptées par tous.
Les signataires de ce protocole avaient décidé de mettre tout en œuvre pour que les élections harmonisées comptant pour l’élection générale du Président de l’Union des Comores et celle du deuxième tour de l’élection des Gouverneurs des Iles Autonomes, se déroulent dans les meilleures conditions dans le respect des règles et des principes démocratiques conformément à la législation en vigueur. Ils avaient décidé d’œuvrer pour l’organisation d’élections propres acceptées par tous.
Les 12 points de l’accord concouraient certes à ces objectifs, mais plusieurs points qui concouraient à la fraude électorale ont été ignorés. Le point 2 de l’accord parlait de l’identification des représentants de la Cour Constitutionnelle et de la CENI et leurs démembrements. Ces membres ont toujours été identifiés par le passé par des badges, voire des casquettes et t-shirt pour la cour Constitutionnelle (CC). Le point 3 relatifs à la tabulation des résultats, les représentants des candidats avient la possibilité de participer à la conception et la sécurisation du logiciel commun de la CC, de la CENI et du Ministère de l’intérieur.
Cette disposition a permis de lutter contre les fraudes lors des saisies des résultats. Les points 4, 5 et 6 de l’accord évoquaient la nomination des délégués par les partis pour participer aux opérations de dépouillement, la présence des représentants des candidats dans l’ouverture des enveloppes et la saisie des résultats et le droit de regard des représentants des candidats sur toutes les opérations électorales.
Cette disposition a permis de lutter contre les fraudes lors des saisies des résultats. Les points 4, 5 et 6 de l’accord évoquaient la nomination des délégués par les partis pour participer aux opérations de dépouillement, la présence des représentants des candidats dans l’ouverture des enveloppes et la saisie des résultats et le droit de regard des représentants des candidats sur toutes les opérations électorales.
Le point 7 de l’accord évoquait la possibilité aux représentants des candidats de vérifier l’exactitude des données de la CNTDE. L’article 6 du code électoral dispose que « l’exactitude et la pertinence des données électorales doivent être rigoureusement vérifiées par la Commission Électorale Nationale Indépendante (CENI). Les représentants dûment mandatés des candidats ou des partis politiques légalement constitués ou des alliances des partis politiques sont autorisés à s’assurer de l’exactitude, de la pertinence et de l’exhaustivité des données électorales régulièrement mises à jour ».
Ce protocole d’accord sur l’élection présidentielle et des Gouverneures des iles 2016 ne comportait pas toutes les garanties pour lutter contre la fraude, notamment lors de la période précédant le scrutin. L’article38 du code électoral dispose que « l’utilisation des attributs, biens ou moyens de l’Etat, d’une personne morale publique, des institutions ou des organismes publics, notamment ceux des sociétés, offices, projets d’Etat et d’institutions internationales, à des fins de propagande pouvant influencer ou tenter d’influencer le vote est interdite pendant les six (6) mois avant tout scrutin et jusqu’à son terme, sous peine des sanctions prévues par le présent Code. La CENI et ses démembrements veillent au respect, de cette disposition »...©Comoresdroit
COMMENTAIRES