LA SANTE En visite à un hôpital à Anjouan, Soilihi Mohamed – Campagnard – prône une régulation stricte du système de santé. En m...
LA SANTE
En visite à un hôpital à Anjouan, Soilihi Mohamed – Campagnard – prône une régulation stricte du système de santé.
En marge de ses rencontres à Anjouan, Soilihi Mohamed alias Campagnard a aussi visité l’hôpital de Bambao Mtsanga disposant d’un équipement entièrement financé par la chine et qui est malheureusement sous-exploité, qui manque de médecins et de spécialistes alors qu’il a les capacités techniques pour offrir à la population comorienne, d’Anjouan en particulier, un accès au soin abordable et de qualité.
Monsieur Soilihi Mohamed aspire à ce que « les comoriens accèdent à des meilleurs soins quels que soient leurs revenus ». Malheureusement, beaucoup de comoriens perdent leur vie faute de soin de qualité ou pire, par ce qu’ils n’ont pas les moyens que l’état n’a jamais joué le rôle de responsable de son peuple. Chaque Comorien qui meurt, c’est la nation qui perd ses ressources.
Le Candidat Soilihi Mohamed est aussi convaincu que le système de santé ne peut pas être performant sans une régulation stricte du secteur et sanctions pour toute infraction aux règles de la pratique médicale. Il s’agira d’instaurer les dispositifs pouvant améliorer les règles et pratiques de l’ensemble du système de santé Comorien, en s’alignant à ce qui se pratique dans les pays voisins comme Maurice, Seychelles, Madagascar et dans le but d’améliorer notre système de santé.
Diagnostic :
La situation sanitaire est inquiétante sur l'ensemble du territoire national, malgré le dévouement du personnel médical. L’accès des populations aux services de santé constitue un véritable problème compte tenu de leurs conditions socio-économiques précaires. Depuis 1994 le pays a mis en place une réforme du système de santé sur la participation communautaire, le recouvrement des coûts, la décentralisation et l’autonomie de gestions des structures sanitaires. Résultant de ce système :
Un système organisé en trois niveaux :
Niveau central :
L’hôpital national de référence (CHN) El-Marouf, la Pharmacie Nationale Autonome des Comores (PNAC) et l’Ecole Nationale de Médecine et de Santé Publique (ENMSP) rattachée à l’Université des Comores.
Niveau intermédiaire ou des îles :
Un Centre Hospitalier Régional (CHR) dans chaque île.
Niveau périphérique :
(i) Ngazidja : 7 districts de santé pour une population totale de 340.213 habitants en 2010 ;
(ii) Nzuani : 7 districts de santé pour une population totale de 285.707 habitants en 2010 ;
(iii) Mohéli : 3 districts de santé une population totale de 45.089 habitants en 2010.
Des infrastructures médicales insuffisantes :
Ngazidja : 1CMC, 5 CSD, 1 CMU et 24 postes de santé.
Nzuani : 1CMC, 5 CSD, 1 CMU et 19 postes de santé.
Mohéli : 1 CMU et 9 postes de santé.
Vétusté et insalubrité des infrastructures sanitaires
Insuffisance du personnel en 2012 :
1758 personnels de santé dont 84,5% du secteur public y compris des contractuels et des décisionnaires.
- Sur 10.000 habitants : 1,7 médecins y compris les spécialistes ; 0,23 Pharmaciens ; 0,26 Dentistes.
- Sur 5000 habitants : 2,61 infirmiers Diplômés d’état ; 2,01 sage femmes d’état ; 0,60 Techniciens de laboratoires ;
4 spécialistes sur 29 médecins nationaux
- Mauvaise répartition des médecins sur le territoire national : 80% de praticiens regroupés dans la capitale
- Approvisionnement et acquisition aléatoires de médicaments et prix excessifs dans les pharmacies
- En l'absence d'une médecine préventive, résurgence de maladies que l'on croyait définitivement éradiquées, telles que la tuberculose et la lèpre.
- Une espérance de vie très basse (53 ans pour les hommes et 65 ans pour les femmes) et un taux de mortalité global très élevé (11 pour 1000) ; surtout une mortalité infantile ascendant (180 pour1000).
- Le paludisme fait des ravages parmi les populations les plus fragiles (femmes enceintes, enfants et personnes âgées).
Nos mesures immédiates :
Médecine préventive :
1. Vaccination systématique et suivie contre : La variole, la rougeole, la tuberculose, le tétanos, la coqueluche, la poliomyélite, la diphtérie, dans un but d’améliorer les dispositifs existant, en accompagnant un système de communication et de sensibilisation participatif.
2. Création d’un service des eaux domestiques (citernes, puits, bornes collectives).
3. Programmation d’un calendrier national des journées de prévention
Médecine curative : Améliorer les conditions matérielles d’accès aux soins à travers une politique de modernisation poursuivie et intensifiée par :
4. La construction, au niveau national, de trois centres hospitaliers d’Urgence dotés de services spécialisés, afin de réduire à 80% les évacuations sanitaires.
5. La planification et rénovation des centres hospitaliers régionaux et leur dotation en équipements et médicament répondant aux besoins spécifiques de la population.
6. La réduction ou la suppression des taxes des douanes sur certains médicaments (dont les classes restent à déterminer) ou produits pharmaceutiques de première nécessité
7. Généralisation des actions de formation continue et recyclage des personnes de santé.
8. Création de services de médecine scolaire, sportive et du travail.
9. Mise en place d’une Mutuelle Nationale de Santé d’Urgence (MNSU) pour la prise en charge des interventions d’urgence, d’une catégorie de médicaments et la prise en charge de certaines pathologies chroniques.
10. Mise en place de pôles territoriaux de santé regroupant nombreux départements (Recherche, Service des pathologies chroniques, Statistiques, Information et Communication, …). Pierres angulaires de la stratégie de la santé aux pays. Ces pôles territoriaux sont les milieux d’expression et de mise en œuvre de la stratégie à apporter dans la réforme du système sanitaire du pays. Ils permettent de répondre aux enjeux médicaux des différents CHR. Chaque pôle formalise des projets spécifiques, adaptés aux besoins des patients et des centres hospitaliers afin d’améliorer le maillage sanitaire national et territorial, et aux missions de service public.
Il aura également l’objectif de proposer une prise en charge globale, coordonnée et personnalisée, du diagnostic au retour à domicile, et faire de l’innovation une priorité. Le pays aura à répondre les besoins en - Qualité et Sécurité - recherche - services à forte valeur ajoutée, des besoins répondant à l’efficience de l’organisation composant c'est à dire, à la base d’une prise en charge optimisée.
Une Coopération sanitaire avec les pays voisins sera un atouts considérable pour permettre à notre pays, l'Union des Comores de s’aligner dans un objectif de cours terme à l'offre de soin médical que propose nos voisins.
NARIBADILI YENTSI HAW KWELI
Le courage c'est aussi de dire vrai sur ce qui est possible, de trouver des solutions justes répondant aux besoins de toute une population. Le ministre, le directeur, le député et le président ne doivent pas se résigner à trouver des solutions pour l'ensemble de la population car c'est bien de cela leur travail et donc les raisons portées par leur mission.
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