Panneau contre la corruption à Madagascar. (Photo d'illustration) © Rod Waddington/Flickr À Madagascar, le verdict du procès d’Hugu...
Panneau contre la corruption à Madagascar. (Photo d'illustration) © Rod Waddington/Flickr |
À Madagascar, le verdict du procès d’Hugues Ratsiferana est tombé mardi 19 février. L'homme a écopé d'un an de prison ferme assorti de 5 millions d'ariary d'amende.
Cet ex-conseiller spécial de Hery Rajaonarimampianina, également directeur de l'Agence Malagasy de développement économique, a été arrêté le 1er février par les forces de l'ordre puis placé en détention préventive en attendant son procès qui a eu lieu le 12 février.
Hugues Ratsiferana est accusé de détournement de matériel de l'Etat. Arrêté au début du mois, le proche de l'ancien chef d'Etat malgache a été pris en flagrant délit de vol de matériel et de mobiliers appartenant à l'Etat.
Les enquêteurs ont retrouvé à son domicile du mobilier de son bureau de directeur de l'AMDP, l'agence Malagasy de développement économique. Il a été placé dans la foulée en détention préventive. Cette arrestation a été suivie par celles de deux autres personnalités : Mbola Rajaonah, homme d'affaires et ancien conseiller de la présidence et d’Eddy Maminirina, trafiquant de bois de rose, le 12 février.
Interrogations sur le timing de ces arrestations
De telles arrestations et condamnation si rapides après l'arrivée d'Andry Rajoelina au pouvoir, contre des proches de Hery suscite l'inquiétude de certains d'observateurs. Ketakandriana Rafitison, la directrice de TI s'interroge sur les motifs réels de ces arrestations et les manquements à la procédure et elle s'inquiète de leur caractère potentielle arbitraire.
Une source proche du dossier affirme que le HVM, le parti du président sortant, devrait communiquer sur l'arrestation d'Hugues Ratsiferana prochainement. Hugues Ratsiferana a dix jours pour faire appel de ce verdict. Par RFI
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