«Le Président Azali sait que le peuple comorien ne l'aime pas»

SE SACHANT PERDANT DÉS LE PREMIER TOUR POUR ESPÉRER UN SECOND TOUR , UNE MANOEUVRE DÉSESPÉRÉE D'UNE DÉFAITE ASSURÉE.  Je suis un ...

SE SACHANT PERDANT DÉS LE PREMIER TOUR POUR ESPÉRER UN SECOND TOUR , UNE MANOEUVRE DÉSESPÉRÉE D'UNE DÉFAITE ASSURÉE. 

Je suis un arrogant républicain, hautin idéaliste, humaniste, progressiste. Je veux aider Azali à accepter sa défaite dès le premier tour.

Tous les républicains, les patriotes, les diplomates amis des Comores doivent dès maintenant commencer à réfléchir comment l'aider à sortir pacifiquement des urnes. Ça ne serait pas facile d'expliquer le colonel Azali que nous respectons tous, d'accepter cette défaite imminente et inéluctable. Ce travail vaut la peine pour l’intérêt de la nation.

Le Président Azali doit être respecté, même s'il ne sera pas élu en 2019. Il sera quand même c'est lui qui sortira à Beit-Salam par la volonté démocratique du peuple et pas par la force. Dans l'histoire politique du pays il sera aussi le premier président qui s'est engagé personnellement dans une élection majeur à connaître une telle défaite. Une défaite personnelle et pas par procuration, donc ça ne serait pas facile.

Expliquons au colonel Azali que le triomphe de son honneur écourté en 2019, il en est le seul responsable. Ce n'est jamais la faute de la démocratie du peuple souvent impitoyable, en démocratie le peuple a toujours souvent choisi son idole "de moinziwa" et pas souvent le plus méritant. La démocratie c'est le vote d'une adhésion des cœurs et Azali sait que le peuple comorien ne l'aime pas. La démocratie parfois c'est impitoyable, elle peut anéantir des plus méritants au profits de ses idoles.

L'auteur du livre "Quand j'étais président" sait pertinemment son impopularité.

Son rejet est massif même autour de son entourage condamné pour le moment de faire semblant parce que certains sont obligés par intérêt ou obligés parce qu’il les a eu en les trahissant ou en les promettant. Tous, nous avons le devoir républicain de raisonner d'une manière respectueuse notre éminence Imam colonel Azali de sa défaite électorale dès le premier tour.

Se sachant perdant dès le premier tour pour espérer un second tour, c'est un rêve impossible. Impossible car le peuple n'en veut pas. Ce n'est pas par haine mais par précaution intellectuelle de la paix civile aux Comores , laquelle nous aspirons tous.

Partisan Du Peuple Comorien