ET QUE LE GALAWA SOIT Vendredi 8 février, le président Azali procède à la pose de première pierre de l'hôtel Galawa. Prenant le p...
ET QUE LE GALAWA SOIT
Vendredi 8 février, le président Azali procède à la pose de première pierre de l'hôtel Galawa. Prenant le peuple à témoin, il traduit en acte, encore une fois, sa volonté de rebâtir les Comores.
Près de dix ans après la destruction du prestigieux hôtel, le voilà qu'il va resurgir de terre et mettre fin à la désespérance semée par Sambi.
Tout le monde en convient, avec près de 500 emplois directs et plus d'un millier d'autres indirects, le Galawa fut une infrastructure économique de premier plan. Ce qui justifie sa reconstruction et, du coup, explique l'amateurisme mais surtout la méchanceté en vers toute une région du pouvoir Sambi qui a réussi à nous montrer ce que nous n'avions jamais vu.
Revenu aux affaires en 2016, Azali en fait un défi qu'il est en train de relever. Le Galawa, cette fierté du pays et du Grand Nord des années 1980 à sa destruction aux années 2000 "hoho" doit renaitre. Si pour certains, sa destruction est un acte inconsidéré de "mfalume mwanivoti", pour d'autres - j'en fais partie - l'acte relève de la pure méchanceté.
Sambi a mis la région du nord à genoux. Ses successeurs qu'il a mis au pouvoir en 2011, n'ont guère fait mieux. Sur les pas de leur parrain, ils n'ont su que piller les maigres ressources du pays. Sur ce chapitre, ils ont bien réussi. Ce qui les conduit à la délicate situation dans laquelle ils se trouvent aujourd'hui.
Quand on parle d'émergence, certains deviennent malades. Mais l'acte d'Azali sur le site du défunt Galawa va dans ce sens.
N'en déplaise aux sans-vision-et-sans ambition.
Par Mohamed Hassani
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