Après Sambi et Barwane il faut impérativement écarter Mamadou des prochaines élections présidentielles. Cet après-midi à 14h s’est re...
Après Sambi et Barwane il faut impérativement écarter Mamadou des prochaines élections présidentielles.
Cet après-midi à 14h s’est rendu au palais de justice de Moroni, le chef de l’union de l’opposition Mohamed Ali Soilihi. A la grande surprise, Mohamed Ali Soilihi assigné à résidence, aurait reçu une convocation du juge d’instruction Aliamane pour une violation de l’assignation à résidence, mais une fois dans le bureau, ce sont des questions sur le fameux dossier de « la citoyenneté économique ».
SAMBI, BARWANE ensuite MAMADOU
Il est sans doute important de rappeler que ce qui arrive aujourd’hui à Mohamed Ali Soilih, c’est exactement ce qui est arrivé à Sambi, aussi opposant au régime dictatorial de l’actuel président Azali Assoumani.
Pour Barwane tout le monde sait et reconnaît l’innocence du Numéro 2 du parti Juwa qui lui a été inculpé sur des faits qui restent encore floues.
C’est donc le tour de Mamadou de passer à la sellette. Le gouvernement actuel s’acharne que ce soit sur le domaine exécutif ou législatif, au candidat de l’opposition qui a le plus de chances de battre l’actuel locataire de Beit Salam, le palais présidentiel.
La dictature ce n’est pas non seulement laisser les journaux et le peuple s’exprimer librement, la privation de liberté dont fait l’objet aujourd’hui SAMBI, BARWANE et MAMADOU sont des actes de DICTATURE.
TOUT SERAIT PRÊT POUR EMPRISONNER MAMADOU
Comme il a été le cas avec Barwane, un coup monté se préparerait, selon Abdallah Agwa pour emprisonner Mamadou. Selon plusieurs sources de la cour suprême la date butoir pour sortir la liste définitive des candidats retenu aux élections présidentielles serait reportée au 10 février, encore plus d’une semaine pour que le gouvernement et Azali essaient tant bien que mal de bâcler un dossier juridique monté de toutes pièces pour emprisonner Mamadou avant la proclamation de la liste définitive des candidats.
Par Ibrahim M.
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