Le Président de l’Union des Comores, Azali Assoumani a procédé à la mise en place de deux préfectures en Grande Comore le mardi 12 févrie...
Le Président de l’Union des Comores, Azali Assoumani a procédé à la mise en place de deux préfectures en Grande Comore le mardi 12 février 2019 : une préfecture dans Mboikou et une autre dans le Dimani.
Ces préfectures n’ont aucune base légale, puisque la loi du 02 mai 2011 portant organisation territoriale de l’Union des Comores promulguée par le décret du 21 juillet 2011 dispose dans son article 7 que les circonscriptions préfectorales de l’Union des Comores sont au nombre de 3 à Mohéli, 8 à la Grande Comore et 5 à Anjouan.
Ces préfectures n’ont aucune base légale, puisque la loi du 02 mai 2011 portant organisation territoriale de l’Union des Comores promulguée par le décret du 21 juillet 2011 dispose dans son article 7 que les circonscriptions préfectorales de l’Union des Comores sont au nombre de 3 à Mohéli, 8 à la Grande Comore et 5 à Anjouan.
Pourquoi augmenter le nombre des préfectures en violant la loi alors que celles qui existent sont en état de délabrement. En janvier 2013, ce blog avait titres les préfets SDF. (Les préfets « SDF » d’Anjouan). A l’époque, les préfets de Mutsamudu, de Pomoni, de Ouani et du Niumakele n’avaient pas siège. La préfecture de Domoni était hébergée au sein de la mairie de la ville.
La loi No 11-006/AU du 2 mai 2011 portant organisation territoire de l’Union des Comores dispose dans son article 3 que les services déconcentrées administrations civiles de l’Etat sont organisées dans le cadre des circonscriptions insulaires et des circonscriptions préfectorales. Au niveau de la circonscription insulaire, c’est le Préfet, qui devrait en principe exercer cette mission de coordination et contrôle de légalité des communes.
Il est nécessaire de renforcer les préfectures existantes au lieu d’augmenter leur nombre et valoriser surtout les préfets. Une fonction qui est le plus souvent occupée par des fonctionnaires aux connaissances administratives limitées qui n’ont pas les compétences requises pour exercer efficacement leurs missions. La politique prime sur la compétence dans la nomination des différents préfets du pays. Par ComoresDroit
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