Etre déçus préalablement n’exclue pas le fait d’avoir confiance présentement. Etre confiants à ces heures-ci, n’est pas une garantie de n...
Etre déçus préalablement n’exclue pas le fait d’avoir confiance présentement. Etre confiants à ces heures-ci, n’est pas une garantie de ne pas être déçus les temps qui viennent.
La commission chargée de la Paix à Ikoni, la même sur laquelle l’affaire du massacre à Ikoni du 9/12/2018 se repose, a tenu une conférence de presse, ce mercredi 9 janvier 2019 à Ikoni.
Les intervenants ont dressé un bilan... Massacre à Ikoni dont Hamada Said alias Gazon est assassiné et de nombreux jeunes sont grièvement blessés. Nous sommes nombreux à demander que nos ainés s’expriment au sujet de cette fusillade. Donc la conférence de presse de cette commission susmentionnée, a été superficiellement salutaire. Une conférence au cours de laquelle, la ténacité de nos ainés a été en bonne posture. Les deux intervenants, deux anciens ministres Mohamed Adamou et Mohamed Soulé Issilam... étaient lucides et claires, quant aux attentes de nombreux des ikoniens sur ce sujet. Passons.
Je n’ai pas dit que c’est un pari gagné, ni une réalisation des vœux, mais quant à l’opiniâtreté de cette commission au sujet de cette affaire d’assassinat plus que sensible, je me permets de dire que c’était ressentie. Cette commission ne peut pas faire entendre ce que les uns et les autres veulent entendre, donc ne peut satisfaire une totalité.
Respect à nos grands frères, qui ont dit : « NON, il n’ y a pas de rencontre entre cette commission et le chef de l’Etat Assoumani Azali sans que ce dernier ordonne la justice de découler au procès..., pour que l’on sache qui est coupable et responsable du massacre à Ikoni ». Nous devons donc distinguer deux entités. Le travail de la commission et la volonté du chef de l’Etat et la justice. Jusque là, la commission chargée de cette affaire à Ikoni, répond aux obligations. Merci nos aînés. Passons.
Rappelons-nous très bien que cette commission a, il y a quelques temps, fait une preuve de responsabilité en refusant plusieurs rencontres avec le chef de l’Etat qui voulait entrer à Ikoni par une fenêtre, après qu’il a tenté à plusieurs reprises avoir un tête-à-tête, avec ses membres. Ce refus, est déjà une preuve de confiance. Et dans cette commission constituée par les castes des trois grands quartiers composant la ville d’Ikoni, reste jusque ce jour solidaire et incorruptible.
Donc espérons que l’avenir nous sera bénéfique. Le courage de ses membres de laver cette commission de toute couleur politique est aussi notable. Cette commission qui a saisi le conseil des médecins pour envoyer un médecin... à Dar-es-salam... pour attester l’évolution des blessures et de traitement, mérite des encouragements. Merci pour le bras de fer avec le chef de l’Etat, premier responsable de ce drame.
Par Said Yassine Said Ahmed
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