La Cour suprême des Comores a statué, ce mardi, sur les candidatures aux élections présidentielles du 24 mars prochain. Quatre candidats ...
La Cour suprême des Comores a statué, ce mardi, sur les candidatures aux élections présidentielles du 24 mars prochain. Quatre candidats ont vu leurs demandes rejetées portant à seize le nombre de postulants à la magistrature suprême. Les déboutés ont toute la journée de ce mercredi pour déposer un recours.
La candidature du docteur Zile Soilihi a été rejetée pour défaut d’inscription sur les listes électorales. Il se pose en représentant de la diaspora et s’indigne que le recensement lui soit quasi inaccessible. « L’ambassade n’invite même pas les Comoriens à venir se recenser parce que cet acte n’existe pas. Des Comoriens qui par leur sueur, par leurs efforts font marcher cet Etat. On trouve qu’il y a là quelque chose qui est dirigé contre la diaspora. La contribution des Comoriens de l’extérieur est essentielle. »
De son côté, le Front démocratique, qui existe officiellement depuis 1982, ne fait pas partie des six partis politiques reconnus par un arrêté ministériel datant de 2016. La décision stipule que seules ces formations peuvent prétendre à des élections. Moustoifa Saïd Cheik déposera donc un recours.
« Il y a deux poids, deux mesures : la même loi appliquée par la Céni valide les candidats de la mouvance présidentielle. La Constitution actuelle déclare que toutes les lois qui ne sont pas conformes à l’actuelle Constitution devraient être rejetées. Je me demande en quoi un arrêté d’un ministre, qui limite les partis à six partis, est conforme à la constitution ? », s’interroge Moustoifa Saïd Cheikh.
Bourhane Abdallah est lui aussi recalé pour n’avoir pas pu prouver sa résidence aux Comores tout comme l’ambassadeur aux Etats-Unis, Soilihi Mohamed Soilihi. Treize des seize candidats restants en lice à ce jour sont indépendants. Par RFI
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