QUI SOMMES NOUS? AVONS NOUS DROIT A UN ETAT? Nous devons à AZALI ce terrible constat sur notre société. En renvoyant 20 ans en arriè...
QUI SOMMES NOUS? AVONS NOUS DROIT A UN ETAT?
Nous devons à AZALI ce terrible constat sur notre société. En renvoyant 20 ans en arrière notre pays, en imposant par la violence et la manipulation sa dictature, AZALI nous permet, à juste titre, de douter de notre être, de notre humanité et de nous interroger sur notre organisation sociale. Qui des comoriens ne réalisent pas les injustices d'AZALI, les violences à répétition dont sont victimes ceux qui osent parler de lois, de droit et de respect des institutions de la république? Qui se dressent contre AZALI?
Le parti JOUWA assiste impuissant et terrorisé à la prise d'otage de leur Président SAMBI, à l'emprisonnement de leur gouverneur élu. Et pourtant, parti du peuple, mobilisateur et prêt à mourir pour SAMBI.
L'Union de l'Opposition qui réunit JOUWA, UPDC de MAMADOU,le RDC de MOUIGNI, le Gouvernorat de Ngazidja est aujourd’hui incapable de faire manifester la population, c'est à dire la quasi majorité des comoriens. Les déçus, les trahis LARIFOU, MZIMBA, MSAIDIE ont honte et préfère se suicider politiquement.
Pour tout ce beau monde de politicards chevronnés, il n'est pas possible d'occuper la rue pacifiquement jusqu'au départ d'AZALI ou son retour à l'ordre constitutionnel; cependant, il est possible de battre AZALI par les urnes avec ce même peuple impossible à mobiliser. Qui sommes nous donc?
Les opposants veulent-ils profiter de la période agitée de la campagne et moins de sécurité officielle pour tuer AZALI? Si c'est le cas, ils sont pires qu'AZALI car il fonde le pouvoir sur le meurtre, ils nous feraient revivre une pire période où le même AZALI a péché en faisant recours au coup d'Etat.
Nous autres sommes contre la tenue d'élections tant que les conditions ne sont pas réunies: rétablissement de la Cour Constitutionnelle, révision des listes électorales, mise en place dans les normes démocratiques des commissions électorales qui sont pas un héritage des DJAZZA et famille, bref l'instauration de l'Etat de droit.
Personne ne battra AZALI à l'irrégulière. Sauf le peuple qui n'est acquis de personne et malheureusement inconscient de son destin. Ce peuple surexploité, menti, piétiné, corrompu se venge par un refus de croire, d'agir et de comprendre.
J'ai la nette impression impression que nos politiques ne savent pas ce qui se passe dans les bureaux de vote, le rôle du Président du bureau, des militaires armés juste à la porte des Bureaux de Vote, les militaires qui ramènent les urnes dans les préfectures, puis aux commissions électorales avant d'atterrir au Ministère de l'intérieur, le temps fou que ça prend entre la proclamation dans les Bureaux de vote à la proclamation officielle par les COURS (Suprême? Constitutionnelle?) Après son bac, cette année, j'appelle ma fille à faire la sociologie et à se spécialiser sur celle des Comores.
BEN ALI
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