Il semblerait que 3 motions contradictoires s’affrontent à bâton rompu dans les réunions clandestines de la mouvance présidentielle au su...
Il semblerait que 3 motions contradictoires s’affrontent à bâton rompu dans les réunions clandestines de la mouvance présidentielle au sujet des candidatures à retenir.
Certains responsables politiques qui gravitent autour du président ne voudraient pas prendre aucun risque et souhaitent une disqualification des candidatures majeures qui seraient gênantes et se retrouver ainsi avec quelques candidats de figuration et organiser unsimulacre d’élections et gagner les présidentielles dès le premier tour. D'où la prise de parole inappropriée du ministre de l'intérieur mercredi au sujet des candidatures à la présidentielle ; ce qui n'est pas son rôle mais celui de la cour suprême.
La deuxième tendance au sein de la mouvance du président voudrait retenir que 2 candidats importants uniquement, plus quelques figurants jugés de moindre importance mais cette version risque d'éliminer leur champion Azali très tôt par le jeu des alliances. Les candidats recalés (injustement à leurs yeux) constitueront deux blocs compacts pour éliminer Azalidès le premier tour.
La dernière version propose de retenir presque la totalité des candidatures. Il semblerait que ç'est la position du chef de d'État et des ténors de la cour suprême.
Il se murmure que le président de la République préfère même la levée du contrôle judiciaire affligé au candidat Mohamed Ali Soilihi pour permettre d’avoir une campagne plus au moins équitable et prouver sa bonne foi et se justifier aux yeux de la communauté internationale sa capacité à avoir une hauteur de vue. Il semblerait qu’il voudrait organiser des élections plurielles et démocratiques. D’ailleurs, Il l’aurait promis aux membres de l’organisation de la francophonie lors de son passage à Paris.
L'élimination prématurée de certaines candidatures serait mal vue dans le pays et même à l’international.Cette décision tomberait à pic pour nos partenaires au développement de tourner le dos à jamais à notre pays.
Mais les faucons de la CRC ne l'entendent pas de cette oreille. Ils veulent à tout prix éliminer tous les grosses pointures dès la phase de validation et avoir un boulevard devant eux et garder le pouvoir et ses avantages jusqu'en 2030 peu importent les frustrations et les troubles que le pays pourrait connaître.
On se demande laquelle de ces trois options sera retenue par la cour suprême.
Qui remportera la bataille de la pression sur les juges de la haute cour? Le président ou l'aile dure de sa mouvance et du CRC ?
Nous osons espérer que c'est avant tout, l'équilibre et l’intérêt suprême de notre nation qui seront hissés au-dessus des idées partisanes et personnelles des uns etdes autres.
Wait and see
Abdou Mohamed R
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