Photo d’archives Les prochaines élections s'inscrivent dans le cadre d'une compétition à la fois nationale et régionale.Tous l...
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Il semblerait qu'il n'y a pas encore un accord cadre. Du côté de la mouvance, tous convergent pour la candidature du président Azali. Mais la question qui se pose réellement est de savoir évaluer avec évidence le poids de ces partis dans leur capacité à mobiliser l'électorat. Certains partis n'existent pas nationalement mais pourront toujours prétendre en cas de victoire à la revendication de celle-ci pour une part du gâteau.
Ce qui est tout à fait normal. Pour le choix et l'élection du gouverneur l'équation est loin d'être identique à celle qui prévaut pour la candidature à la présidence. C'est en effet l'occasion pour les grands partis de mesurer l'état de leur place à l'échelle nationale mais aussi et surtout au niveau de chaque île.
Il s'agit d'un véritable baromètre pour les candidats et les partis qu'ils représentent. De résultats au premier tour, on saura le poids et la place du parti dans l'échiquier politique.
Pour cette raison, la CRC s'active pour la désignation d'un candidat, à Ngazidja, issu du parti. Ils sont trois candidats potentiels : le docteur Maoulana Charif, Chayhane et Chatur.
Tous trois sont d'accord pour le choix de l'un d'entre eux et ce dans l'unique optique d'assurer l'existence du parti et sa présence dans les compétitions électorales pour ne pas subir le sort qu'a subi d'autres partis, autrefois forts mais aujourd'hui inexistants.
Toutes les instances du parti soutiennent cette option ardemment plébiscitée par les militants du parti en Grande-comore.
A Anjouan et Mohéli, les candidatures au poste de gouverneur reviennent à la mouvance. Il serait harmonieux dans le choix d'un équilibre que la mouvance se rallie à la candidature de la CRC. Mais en politique l'amitié est faite de beaucoup de calculs. Souvent chacun y va pour sa poire.
ISSIHAKA Mohamed
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