Il y avait une tradition, qui est en réalité la règle établie par la loi dans l’administration publique, de recruter les journalistes via...
Il y avait une tradition, qui est en réalité la règle établie par la loi dans l’administration publique, de recruter les journalistes via un concours.
Si dans d’autres services et départements, il est possible de recruter en se passant des compétences, dans un quotidien on ne peut pas faire semblant d’écrire.
Si dans d’autres services et départements, il est possible de recruter en se passant des compétences, dans un quotidien on ne peut pas faire semblant d’écrire.
La première promotion recrutée par concours est celle de Kamardine Soulé, Mariata, Elie et Abhariat. La deuxième est la mienne avec Ousseine Djoubeire Irchad, Faïza, Abdallah et l’actuel rédacteur en chef Nassila. Et d’autres jeunes après nous ont été recrutés par ce système de sélection très strict.
Mais ça c’était avant la politisation de la maison. Sur 4 stagiaires, la règle des 3 derniers recrus d’Al-Watwan obéit à la loi de l’émergence : Une fille de Mitsoudje (imposée par Secrétaire Général du Gouvernement) un jeune de Chouani (ville du directeur) et un autre de Mvuni (imposé par le ministre des Finances).
Le comble, la jeune fille qui avait les compétences reconnues par la rédaction a été mise à l’écart parce qu’elle n’a pas «une veste» pour soutenir sa candidature. Et pour enfoncer le couteau dans la plaie, le rédacteur en chef, mon ami Nassila Ben Ali, aurait reconnu devant cette pauvre stagiaire qu’elle mérite plus que tous les autres mais la décision revient au seul directeur.
Par Toyb Ahmed
Par Toyb Ahmed
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