Des soldats de l'armée nationale des Comores, en 2010. © SIMON MAINA / AFP Des armes de guerre pour un maintien de l’ordre. Par les...
Des soldats de l'armée nationale des Comores, en 2010. © SIMON MAINA / AFP |
Des armes de guerre pour un maintien de l’ordre. Par les âmes conscientes, une question peut être renvoyée vers le passé. Pourquoi encore cela et par qui ? Mais duquel haut, tombent ces désastres ? Peut-on plonger le nez dans les manuels des anciens ? Et peut-on fouiller dans les gravats de l'l’histoire pour chercher l’origine de ces cataclysmes puissants ? Il y a deux siècles, la ville de Gu-ntsini fut réveillée par une incursion. Puis quelques quarante ans, une autre...
Enfin ce Dimanche 09 Décembre 2018, le chiffre est trois. Des moments en moments, les causes peuvent être décroissantes. Bien qu’elle soit robuste, la ville de Gu-ntsini encaisse et résiste des coups sur coups, donc des coups qui s’entassent et dont on ne peut dire que coups durs. Mais pourquoi le calmant n’est autre que des armes lourdes, des armes de guerre et pourtant Gu-ntsini se fâche avec résistance depuis des siècles, quant aux descentes des milices, qui toujours entrent à la cité par le Sud, même si de haut, les alibis ? Cette ville côtière de l’archipel de Kohoro est pour une troisième fois martyre.
Le 8 décembre 2018 vers quinze heures, l’histoire des carrosses volés depuis Uzunguni, mais qui par une puissance, ont défié les palissades des Etats lointains pour leur transite légal à la douane de Minur, a débuté la journée funeste. Sale journée qui a accouché d’un lendemain d’un climat mortel, aux allures d’un climat de guerre. Depuis le quartier Sud, Madji-djuu, la ville de Gu-ntsini a été noircie des hommes à l’uniforme. C’est bien l’endroit où les Carrosses, ont été dissimulés par la cohorte des jeunes... au service de Mr Bross, chef des cabales. Et ce serait un enfant de la cité, qui aurait servi de dénonciateur, donc qui a informé son chef de l’endroit où les Carrosses sont enfouis.
Pendant au moins un an, ces carrosses se trouvaient à la douane. Ils moisissent à l’enceinte de ce vestibule, alors que les cabales ont payé les taxes douanières… mais la direction disait non. Flanqué des amandes de trois millions de fk... et les payé encore... Toutes formalités, et taxes... ont été acquises. Mais le veto des autorités douanières, a été plus qu’inexploré. Bross a perdu patience. Et gagné par une impatience stimulée par le constat d’injustice qu’il s’est fait, après avoir vu la présence d’un magistrat, escorté par des gendarmes et un huissier de justice... extirper son carrosse, sans tambour ni trompette… et pourtant, ces véhicules auraient le même statut...
Par Said Yassine Said Ahmed
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