Le président Andry Rajoelina passe les troupes en revue, lors de la cérémonie de son investiture, le 19 janvier 2019, à Madagascar. © Sara...
Le président Andry Rajoelina passe les troupes en revue, lors de la cérémonie de son investiture, le 19 janvier 2019, à Madagascar. © Sarah Tétaud / RFI |
Le nouveau président malgache, Andry Rajoelina, a été officiellement installé dans ses fonctions, après avoir prêté serment devant des dizaines de milliers de Malgaches et une demi-douzaine de chefs d'Etat invités, samedi, à Antananarivo.
C'est dans la liesse populaire qu'Andry Rajoelina a pris ses fonctions, dans un stade plein à craquer et devant une pléiade de personnalités.
L'ancien président français Nicolas Sarkozy, des représentants de 35 pays, ainsi que les trois prédécesseurs encore en vie de M. Rajoelina étaient présents. Le nouveau chef de l'Etat a prêté serment en jurant de veiller au respect de la Constitution comme à la prunelle de ses yeux.
La cérémonie d'investiture s'est déroulée avec faste, après une sobre passation du pouvoir avec son prédécesseur, la veille. Dans son discours d'investiture, Andry Rajoelina a rappelé les quatre principaux thèmes de sa campagne: la lutte contre la corruption, l'industrialisation de Madagascar, les mesures d'urgence pour les populations les plus vulnérables et la lutte contre l'insécurité.
Pour montrer qu'il tient ses promesses, deux voitures 4-4 blindées destinées à la lutte contre le banditisme ont été présentées au public, à la fin de la cérémonie d'investiture.
Un banquet présidentiel a ensuite été donné par le nouveau chef de l'Etat, en présence de plus de 2.000 invités, ainsi qu'un concert animé par les artistes qui ont pris part à sa campagne électorale.
Andry Rajoelina a été déclaré vainqueur de l'élection présidentielle de décembre dernier, devant Marc Ravalomanana, qui a contesté sa victoire et dénoncé des "fraudes massives" lors du scrutin.
La Haute Cour constitutionnelle a confirmé la victoire de M. Rajoelina au début du mois.
Les deux hommes, qui ont tous dirigé le pays, avaient été interdits de se présenter à l'élection présidentielle de 2013 dans le cadre d'un accord visant à mettre fin aux crises politiques récurrentes à Madagascar.
Par Lovasoa Rabary, Antananarivo, BBC Afrique
Par Lovasoa Rabary, Antananarivo, BBC Afrique
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