La bataille de mars s’approche à grands pas depuis la convocation du collège électoral par le président de l’Union. Contrairement aux dir...
La bataille de mars s’approche à grands pas depuis la convocation du collège électoral par le président de l’Union. Contrairement aux dires, cette élection charnière verra la participation d’un nombre assez important de prétendants à la magistrature suprême.
Outre l’actuel président de la République, Azali Assoumani, qui ferait office de "candidat naturel" de la mouvance présidentielle, des candidats de l’opposition mais aussi issus de la société civile seront de la bataille présidentielle prochaine.
Du côté de l’opposition pour commencer, les dernières nouvelles sont venues confirmer ce que tout le monde savait depuis, mais qu’on avait du mal à officialiser. La plateforme de l’opposition annonce qu’elle jettera toutes ses forces dans l’arène et pour cela, plusieurs candidats sont déjà annoncés. Des noms connus pour avoir participé à des élections présidentielles et d’autres qui émergent.
En effet, si des figures telles que Mouigni Baraka Said Soilihi et Moustoifa Said Cheikh peaufinent leurs candidatures sur la base de leurs résultats électoraux du moins pour l’ancien gouverneur, d’autres nouveaux visages qui incarnent l’opposition comorienne à l’image d’Ibrahim Mohamed Soulé ou encore Oumouri Mmadi Hassani ambitionnent d’être de la partie.
Au regard des nombreuses sorties médiatiques qui sont les leurs, ils ne lésineront sur aucun moyen pour faire face à l’actuel président de la République. Ils auront derrière eux, des grands partis politiques à savoir le Juwa et le Rdc. En ce qui concerne la mouvance présidentielle, bien que convaincue que son candidat est Azali Assoumani, les rumeurs se montrent persistantes autour des candidatures du leader du Ridja, Said Larifou mais aussi d’Achirafi Said Hachim.
Outre ces derniers, nous pouvons ajouter les candidats qui ne s’identifient ni de la mouvance ni de l’opposition. Certains d’entre-deux se sont officiellement positionnés à l’image d’Ibrahim Alim Mzimba ou encore du patron de Cbe, Mahamoudou Ali Mohamed. Il y a également les candidats qui nous viennent de l’Université des Comores. On parle entre autres, d’Achmed Said.
Une chose est certaine, les joutes électorales seront des plus animées et des plus disputées. Les dés sont jetés et les batailles rangées peuvent désormais commencer.
Par Mohamed Hadji
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