"Mes chers compatriotes, Nous devons prendre notre destin en main. Nous avons un beau pays qui pourrait servir d'exemple à tou...
"Mes chers compatriotes,
Nous devons prendre notre destin en main. Nous avons un beau pays qui pourrait servir d'exemple à tous les autres pays du monde dans tous les domaines. Il est de notre devoir d'en prendre soin.
L'ennemi des Comores n'est autre que le comorien lui-même qui soit agira en personne pour tout détruire ou collaborera avec des étrangers pour faire du mal à son propre pays. Ne fermons pas l'oeil. Restons vigilants.
Nous sommes très en retard par rapport aux autres nations. Il est temps de nous réveiller, de nous bouger, de mettre fin aux tiraillements inutiles qui, à n'en point douter, ne contribueront qu'à faire regresser notre jeune Etat.
Décidons-nous à ne plus voter juste parce qu'il faut voter, étant en période électorale. Donnons un sens à nos voix. Sinon, nous glisserons, comme nous le vivons actuellement, dans un véritable pétrin.
N'élisons plus ceux qui ne sont pas exemplaires dans notre société. N'élisons plus ceux qui, à un moment ou un autre de notre histoire, ont trahi leur peuple. N'élisons plus ceux qui ont pillé leur pays pour devenir riches. Ils n'ont pas servi et ne serviront jamais leur pays.
Accordons nos voix à ceux qui étaient pauvres et qui se sont battus sous la pluie et le soleil pour se construire une vie, pour se faire une fortune. S'ils ont réussi pour eux-mêmes et pour leurs familles, ils réussiront aussi pour leurs pays. Valorisons l'effort et cessons cette mauvaise habitude comorienne de voter aveuglement.
Une fois les élections passées, restons vigilants. Gardons les yeux ouverts. Les lois doivent être respectées. Dès que nous sentons une dérive de la part des autorités en place, réagissons. Ne restons pas à la maison. Sortons et barrons leur la route.
Nos dirigeants doivent donner l'exemple en ce qui concerne le respect des lois. Sinon, qu'ils aillent se chercher une jungle ailleurs mais pas dans ce pays.
Les Comores doivent se développer non pas en ayant un individu donné au pouvoir jusqu'à sa mort mais en se dotant d'un plan national de développement.
Ce dernier sera élaboré de façon participative et inclusive. Il définira de manière claire tous les projets à mettre en oeuvre à travers le pays pendant une période donnée et tout ce qui sera demandé à nos chers dirigeants est d'avoir l'amabilité et le courage non pas de défier le peuple mais plutôt de respecter ce plan national."
Babayou Houmadi
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