COMMUNIQUÉ Que se passe t-il et que va t-il se passer en Union des Comores ? A l'heure où nous écrivons ces lignes, ...
COMMUNIQUÉ
Que se passe t-il et que va t-il se passer en Union des Comores ?
A l'heure où nous écrivons ces lignes, on ne sait si le président Azali est encore en vie, et s'il sera en mesure de continuer son règne de terreur honni par la grande majorité des gens.
Alors qu'aucune nouvelle ne filtre du Maroc où Azali ne devait être que de passage, à Moroni commencent les manœuvres sournoises pour s'emparer du pouvoir de la part de tous les requins et fauves tapis dans l'ombre, tels les Kiki et consorts.
Il faut noter que si le pire devait arriver à Azali, le pays plongerait vite dans l'incertitude et le chaos, car il s'était attaché à faire du pays, un pays sans loi, ni foi, un pays sans constitution, sans gardien de la constitution, où les élus de la nation et du parlement sont bafoués.
Mais les forces de progrès de notre pays ne doivent pas accepter une autre usurpation par ceux qui ont mis ce pays à genoux : Nous devons nous mobiliser avec une nouvelle vigueur et exiger ceci :
- La restauration de la constitution de 2001, ainsi que toutes ses institutions (le Referendum d'Azali doit être considéré comme nul et non avenu)
- Les gouverneurs (présidents) des îles autonomes doivent être rétablis dans leurs prérogatives ; en particulier le gouverneur d'Anjouan doit reprendre ses fonctions à la place du traître Abdallah Mohamed.
- Les conseils des îles doivent être également rétablis.
- Tous les arrêtés pris en relation avec le référendum doivent être considérés comme nuls et non avenus.
- La Cour constitutionnelle doit être rétablie dans toutes ses prérogatives
- Tous les prisonniers politiques doivent être libérés
- Une juridiction indépendante doit être mise en place pour juger de la recevabilité des affaires judiciaires en cours et répondre de l'intégralité des droits des prévenus en cas de poursuite judiciaire.
- L'intérim et la transition doivent être organisés conformément à la constitution du 17 février 2001.
Anjouan doit se préparer pour déjouer toute tentative de prise de pouvoir par les ennemis qui concourent à sa perte et se battre pour l'application pleine et entière de la constitution de 2001.
Vive Anjouan dans la plénitude de ses prérogatives !
Vive l’État souverain d’Anjouan !
La voix des Anjouanais en colère,
Anli Yachourtu JAFFAR
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