Dans l’édition de LGDC du 24 décembre dernier, j’ai tenté de procéder à un profilage des internautes détenteurs d’un discours de haine en...
Dans l’édition de LGDC du 24 décembre dernier, j’ai tenté de procéder à un profilage des internautes détenteurs d’un discours de haine envers le président de la République.
D’ailleurs, avant que ce texte soit mis sous presse, mon compte reçoit des messages déplacés, insultants m’accusant de tous les maux. De tels commentaires irresponsables et intenables confirment l’hypothèse d’un acharnement banalisé contre la personnalité du chef de l’Etat.
Si les trois catégories exposées se caractérisent par la même résidence à l’extérieur, notamment en France métropolitaine et qu’ils sont en grande majorité des jeunes diplômés, du sexe masculin, il y a également un nouveau profil qui se dessine, ceux qui pratiquent la politique de l’affection : ils défendent des hommes et non des idées. Aveuglement, ils sont les inconditionnels des dissidents du régime qui ont décidé de rejoindre une opposition fragile, conduite par ceux qui ont perdu là ou Azali est en train de gagner.
En effet, on ne s’étonnera pas de découvrir sur les réseaux sociaux un discours virulent, violent, chargé de mensonge et de mauvaise foi de proches de l’élu de Hambou, de l’ex-vice-président de l’Union et pour enrichir la liste, de l’ancien secrétaire d’Etat qui peine sérieusement à s’imposer dans les rangs de l’opposition, encore trop méfiante. L’observation et l’analyse du contenu de leurs discours permettent d’en repérer certains.
Face à une coordination rigoureuse et une gestion transparente du secrétariat général du gouvernement qui refuse la dilapidation des fonds et prône une discipline de travail dans l’administration publique, il n’y a qu’une seule alternative : crier au scandale et abandonner l’équipe.
Quand on voit ses intérêts personnels menacés, quand on doit s’investir pour la Nation et non pour sa ration et quand on ne mesure pas la valeur de la responsabilité régalienne qu’on tient, le recours à la pulsion de conservation se manifeste par l’acharnement : Azali en reste la cible d’une haine personnalisée et banalisée. D’autre part, les détracteurs du régime ont du mal à accepter le changement qui s’impose pour un développement social et économique du pays. Il est nécessaire de rappeler que l’Emergence ne se rêve pas, elle se vit.
Pour paraphraser François Hollande, on dira que l’émergence c’est maintenant ! Les réalisations enregistrées et en cours en sont de vivantes concrétisations de notre projet d’émergence qui se dessine, se construit et se réalise progressivement. Les sceptiques du développement, à force d’avoir tout raté et tout ruiné le paysn’accepteront jamais de mettre ces chantiers dans le compte de l’émergence.
Leur option : Pvo ritsohula sera nale. Infrastructures routières, stabilité de l’énergie électrique, valorisation des produits agricoles dans le marché extérieur, réduction des PPN, produits pétroliers accessibles, amélioration de l’accès et la consommation internet, appareil judiciaire visible et impartial, réduction des frais universitaires…voilà quelques signes d’une émergence en cours.
Leur option : Pvo ritsohula sera nale. Infrastructures routières, stabilité de l’énergie électrique, valorisation des produits agricoles dans le marché extérieur, réduction des PPN, produits pétroliers accessibles, amélioration de l’accès et la consommation internet, appareil judiciaire visible et impartial, réduction des frais universitaires…voilà quelques signes d’une émergence en cours.
A ceux-là, on leur demande d’accepter le cours de l’histoire, de contribuer à l’édification d’une nation forte, de débloquer les pensées uniques et les tendances de l’immobilisme.
Notre nation a rendez-vous avec l’histoire, celle de l’Emergence qui se dessine. Et quand on aspire au développement puisque le paradis a un prix. Le prix de l’émergence.
Notre nation a rendez-vous avec l’histoire, celle de l’Emergence qui se dessine. Et quand on aspire au développement puisque le paradis a un prix. Le prix de l’émergence.
Issa ABDOUSSALAMI
Sociologue, doctorant à Aix-Marseille.
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