Osons dire la vérité aux Comoriens. L'idée de faire croire aux Comoriens que la réfection de quelques kilomètres de routes, la ré...
Osons dire la vérité aux Comoriens.
L'idée de faire croire aux Comoriens que la réfection de quelques kilomètres de routes, la rénovation d'un centre hospitalier, la constitution d'un Hôtel appelé 4 étoiles avant l'heure, consiste à propulser un pays au fond du gouffre vers l'émergence horizon 2030, relève tout simplement d'une utopie et un mirage sciemment orchestré par une bande des mafieux afin de miroiter un peuple naïf et inerte.
Victime d'une amnésie générale, les comoriens oublient qu'un complexe hôtelier, il y'en avaient déjà eu GALAWA BEACH qui fût à l'époque le pillon de l'industrie hôtelière comorienne . Avec plus de 400 salariés et les retombées économiques et stratégique dans la région de Mitsamiouli. Tel un tsunami, tout a été rasé. Des routes, sur les 850 kilomètres du réseau routier national, tous les régimes successifs ont chacun bouché quelques nid-de poule.
D'autres infrastructures: on peut citer aussi "La Ferme de Sangani", la fierté de Bob DENARD. Une ferme aux allures d'un jardin paradisiaque où agriculture, élevage moderne ainsi qu'un dispensaire et des infrastructures haut de gamme. Tout est réduit en miettes aux lendemain de l'expulsion du diable.
Mettre la charrue avant les bœufs mènera les Comores nul part. Au pire, une stagnation et le pourrissement de la situation.
En effet, les paramètres à remplir pour l'émergence des Comores sont d'ordre politique, institutionnel et sociologique. Une condition sine qua non pour le développement économique. Notamment, convaincre l'investissement étranger, le tourisme et de surcroît la côte du pays au près des bailleurs de fonds.
Cependant, force est de constater que, ce régime d'Azali a brisé l'élan de la stabilité politique et institutionnel en bafouant les accords de Fomboni. Un gage d'une stabilité et une sérénité démocratique vieille de 15 ans. Par ailleurs, ce régime détruit la cohésion sociale avec les violences, l'abus du pouvoirs les bavures des forces de l'ordre, la persécution de la population, les crimes des citoyens, les maladresses des membres du gouvernement.
Bref, tous les voyants sont aux rouges pour s'attendre non à une émergence en 2030 mais plutôt au chaos.
Ben Ali Mbae
COMMENTAIRES