La justice comorienne a condamné samedi soir aux travaux forcés à perpétuité quatre proches de l'opposition au président comorien Aza...
La justice comorienne a condamné samedi soir aux travaux forcés à perpétuité quatre proches de l'opposition au président comorien Azali Assoumani reconnus coupables de "complot" et "d'atteinte à la sûreté de l'Etat".
Parmi les condamnés figurent l'ex-vice-président Djaffar Said Ahmed Hassane, qui s'était opposé au récent référendum constitutionnel organisé par le chef de l'Etat. Actuellement réfugié en Tanzanie, il fait l'objet d'un mandat d'arrêt international.
Les trois autres sont le frère de l'ancien vice-président, l'avocat Bahassane Ahmed Said, l'écrivain Said Ahmed Said Tourqui, dit Sast, et un officier, le commandant Faissoil Abdousalam.
Lors de ce procès de deux jours, la Cour de sûreté de l'Etat a également infligé des peines de vingt à trois ans d'emprisonnement à quatre autre accusés, dont l'ancien numéro de l'armée, le colonel Ibrahim Salim.
Au début de l'audience, le parti de Bahassane Ahmed Said avait dénoncé dans un communiqué un "tribunal d'exception, contre les droits de l'Homme, la démocratie et l'Etat de droit (...) une insulte à la démocratie". Avec AFP
Les trois autres sont le frère de l'ancien vice-président, l'avocat Bahassane Ahmed Said, l'écrivain Said Ahmed Said Tourqui, dit Sast, et un officier, le commandant Faissoil Abdousalam.
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