La vie dans certains lycées et collèges français est perturbée depuis le début de la semaine mais, comme dans la révolte des "gilets...
La vie dans certains lycées et collèges français est perturbée depuis le début de la semaine mais, comme dans la révolte des "gilets jaunes", la nervosité est montée d'un cran, les esprits s'échauffent, la violence s'empare de quelques petits groupes.
Environ 45 établissements restent bloqués sur l'ensemble du territoire, pas moins de 700 jeunes ont été interpellés hier.
Et la polémique grimpe ce vendredi car plusieurs vidéos, qui circulent sur les réseaux sociaux, montrent des arrestations indignes de forces de l'ordre républicaines.
Et la polémique grimpe ce vendredi car plusieurs vidéos, qui circulent sur les réseaux sociaux, montrent des arrestations indignes de forces de l'ordre républicaines.
A Mantes-La-Jolie, dans le département des Yvelines, environ 150 jeunes ont été interpellés à la suite d'une manifestation très violente, affirme la police, près du lycée Saint-Exupéry; il y a eu des affrontements, des dégradations, au moins deux voitures ont été incendiées.
Après l'intervention d'environ 70 policiers, plusieurs dizaines de lycéens ont été rassemblés dans le jardin d'un pavillon de la ville et - ce qui choque nombre d'observateurs - ils ont été forcés à se mettre à genoux, les mains sur la tête ou menottées dans le dos.
Après l'intervention d'environ 70 policiers, plusieurs dizaines de lycéens ont été rassemblés dans le jardin d'un pavillon de la ville et - ce qui choque nombre d'observateurs - ils ont été forcés à se mettre à genoux, les mains sur la tête ou menottées dans le dos.
On peut voir la scène, notamment sur la vidéo ci-dessous, publiée par l'Observatoire des violences policières :
D'autres images de l'interpellation de dizaines de lycéens, aujourd'hui à Mantes-la-Jolie. pic.twitter.com/ghv8K91e7l— Violences Policières (@Obs_Violences) 6 décembre 2018
Le procureur de la République de Versailles, Vincent Lesclous, a expliqué que ces lycéens ont été interpellés pour "participation à un attroupement armé" après des heurts. Le commissaire de Mantes-La-Jolie a indiqué que ses services voulaient "interrompre un processus incontrôlé".
Toujours en région parisienne, dans les Hauts-de-Seine, des échauffourées ont également eu lieu devant des lycées, 35 personnes ont été placées en garde à vue. A Toulouse, une manifestation a dégénéré, deux policiers ont été blessés, informe la préfecture de la Haute-Garonne.
Toujours en région parisienne, dans les Hauts-de-Seine, des échauffourées ont également eu lieu devant des lycées, 35 personnes ont été placées en garde à vue. A Toulouse, une manifestation a dégénéré, deux policiers ont été blessés, informe la préfecture de la Haute-Garonne.
Après de nouvelles émeutes près du lycée Saint-Exupéry à Mantes-la-Jolie, où deux voitures ont été incendiées, la police interpelle 146 personnes #AFP pic.twitter.com/Luk4QfdStk— Agence France-Presse (@afpfr) 6 décembre 2018
Le ministre de l'Education, Jean-Michel Blanquer, fait bien la distinction entre les lycéens et les jeunes délinquants qui peuvent se mêler à eux. "Sous prétexte des "gilets jaunes", a-t-il déclaré, on voit surgir toutes sortes d'individus qui se mêlent à des gens qui sont de bonne foi pour manifester, comme les lycéens, et ceci débouche sur des violences graves".
Par Joël Chatreau ©Euronews
Par Joël Chatreau ©Euronews
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