Article 56 : « Le Président de l’Union peut, sur habilitation de l’Assemblée de l’Union, légiférer par ordonnance sur des matières releva...
Article 56 : « Le Président de l’Union peut, sur habilitation de l’Assemblée de l’Union, légiférer par ordonnance sur des matières relevant de la compétence de celle-ci. Ces ordonnances sont déposées sur le bureau de l’Assemblée à la prochaine session suivant le terme du délai fixé par la loi d’habilitation».
Cet article de notre Constitution donne le droit au Président de la République de déposer formellement un projet de loi portant loi d’habilitation et cela dans le respect de la démocratie parlementaire et de nos chers députés de la nation dans le but d’adapter le code électoral comorien et certaines dispositions institutionnelles à la Constitution nouvellement adoptée.
Ce projet de loi d’habilitation n’a rien de particulier ni d’alarmant. Elle visait tout simplement à réadapter et mettre en conformité les dispositions institutionnelles révisées telles que la suppression de la Cour Constitutionnelle, l’âge requis pour être candidat aux élections présidentielles, la suppression des postes de Vice-présidents et des Conseillers des iles…
Mais force est de constater que nos chers députés ont, aveuglement, joué la carte partisane au détriment de l’intérêt supérieurs de la nation au point d’ignorer l’article 116 suivant, de cette même Constitution, donnant droit et plein pouvoir au Chef de l’Etat de faire recours aux lois, ordonnances et règlements actuellement en vigueurs (et non contraire à la Constitution du 30 Juillet 2018) pour convoquer le collège électoral.
Article 116: « les traités et accords internationaux, les lois, les ordonnances et les règlements actuellement en vigueur lorsqu’ils ne sont pas contraires à la présente Constitution, demeurent applicables tant qu’ils ne sont pas expressément modifiés ou abrogés».
J’ose espérer que nos législateurs, nos chers députés, ont lu le code électoral (non révisé et en vigueur) et la nouvelle Constitution surtout en ses articles 52, 53, 56, 116 et 119 pour qu’après, ils ne viennent pas crier sur tous les toits que le Président viole la Constitution. »
Instrumentalisation de nos législateurs.
C’est pourquoi nous affirmons que le débat à l’Assemblée Nationale, n’a rien avoir avec le droit mais plutôt qu’il s’agit d’une posture d’opposition systématique et qui va de paire avec des intérêts particuliers et partisans aux détriments des intérêts de la nation et de la population comorienne.
Une opposition bizarre, majoritaire à l’assemblé Nationale, depuis leur mandature, mais qui se félicite et se prend pour un héros pour avoir, soi disant, fait barrage à un projet de loi.
Ils n’ont qu’un talent, celui de bloquer et de boycotter tout ce qui vient du Président et de son gouvernement à défauts de pouvoir pousser la population comorienne à la désobéissance civile et aux mépris des autorités de l’Etat. Ils ont mis tous leurs talents et leurs énergies aux fins de faire obstacle à la tenue et à l’organisation des Assises Nationales, du référendum constitutionnel, du dialogue inter-comoriens et aujourd’hui le projet de loi d’habilitation devant permettre au chef de l’Etat de légiférer par ordonnance.
Malgré tout leurs manœuvres malsains, des voix s’élèvent toujours pour dire non à une opposition qui n’a ni loi ni foie et qui ne s’est jamais souciée du développement de notre pays.
Oui ils n’ont ni loi ni foi car bizarrement parmi ces hommes il y en a ceux qui, une fois au pouvoir ils pillent et dilapident les deniers publics et livrent la population comorienne à eux-mêmes sans perspective aucune de développement de notre pays. Mais une fois à l’opposition ils veulent à tout prix mettre le pays à feu et à sang et ne cessent de voir du mal partout et n’ont de l’estime pour personne.
Tous ces membres de l’opposition, ont en commun un dossier relatif à un délit d’ordre pénal, civil et/ou criminel devant la justice comorienne.
Une fois au pouvoir ils ont pillé et dilapidé les deniers publics, et ont vendu notre citoyenneté à des bédouins, notre pétrole à bulmining et notre littorale à Colas pour ne citer que cela. Pire encore, ils ont acheté des avions qui, une fois foulés le sol comorien, n’ont jamais pu survoler notre espace aérien.
Mais une fois à l’opposition, ils s’autoproclamant des vrais patriotes et donneurs de leçon de démocratie et de bonne gouvernance.
Leur talent et leur capacité intellectuelle ne peuvent être qu’au service du blocage ou du boycott des initiatives salutaires au peuple comorien. On connait tous chacun leur passé vis-à-vis de ce pays et nous savons qu’ils sont incapables de se comporter en une opposition objective, constructive et porteuse d’espoir. Leur mode d’emploi est juste basé sur la subjective, et non éperdument pas quoi faire du bien être de la population comorienne.
On dirait qu’il n’y a que l'anarchie, le boycotte et le blocage qui leur satisfassent. Qu'est-ce que l'opposition comorienne d’aujourd’hui nous apporte pour le développement de notre pays? Cette opposition en dérive ne fait qu’attiser la haine entre comoriens, mettre le feu dans ce pays et ne cherche qu’à s'accaparer du pouvoir à n'importe quel prix.
Très honnêtement, est-ce que l'opposition incarnée par Mamadou, Sambi et Mouigni Baraka a des leçons de bonne gouvernance et de démocratie à donner?
Si trouver une solution aux problèmes énergétiques qui ont pendant 10 ans frappés notre pays, désenclaver nos régions respectives en réhabilitant des routes dans toute les contrées du pays, baisser le prix des produits tels que le pétrole, le riz, les droits d’inscriptions à l’UDC et j’en passe, c’est cela la dictature, mieux vaut s’inscrire dans cette logique d’une dictature qui s'intéresse au développement du pays, que dans celle d’une démocratie qui démolit tout espoir de voir ce pays renaître de ses cendres.
Le passé de cette dite opposition est archivé dans nos mémoires et nous rappelle tous les dérapages mesquins et abominables de son histoire.
Tadjidine Ben Ahmed
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