Comme un fripeur normand, le ministre de la justice Mohamed Houssein Djamalillail défendait la « Cour de sûreté de l’Etat », leur instrum...
Comme un fripeur normand, le ministre de la justice Mohamed Houssein Djamalillail défendait la « Cour de sûreté de l’Etat », leur instrument à broyer. Au vu d’une grande partie des comoriens, ce garde des Sceaux était dans ses états, lorsqu’il dénonçait ce qu’il appelle « Outrage... à la magistrature ».
Cette cour satanique, dirigée par une force maléfique, œuvre pour l’oppression et la démolition des citoyens... parmi lesquels des innocents dont le seul pêché est de ne pas être du coté du clan déjugeant l’Etat.
Cette cour satanique, dirigée par une force maléfique, œuvre pour l’oppression et la démolition des citoyens... parmi lesquels des innocents dont le seul pêché est de ne pas être du coté du clan déjugeant l’Etat.
Enfin de compte, cette Cour de sureté de l’Etat, ne doit pas âtre abolie. Luttons tous pour qu’elle soit maintenue. Même s’elle sera abolie après avoir achevé sa mission dans ce régime qui se repose sur l’injustice, régime semblable à celui du Camp Boiro de Sékoutouré, il faut que cette cour soit réhabilitée. Il faut que cette Cour s’utilise contre ses exécutants et ses maitres, qui agissent avec un cœur de pierre. Sans doute, il ne faut pas payer le mal par le mal, mais nous devons savoir aussi que la haine engendre la haine.
Le chef de l’Etat, colonel Azali, vient d’installer un climat de terreur, d’arbitraire, d’antipathie... aux Comores. A part sa politique de haine, de règlements de comptes et d’une éventuelle guerre de tous contre tous dans un futur proche. Seuls lui et certains hauts du régime, pourraient avoir le temps d’échapper bel. Ils ont probablement pu tracer le chemin vers leurs cryptes ouverts et ayant du jour à son sein, cryptes sous formes de refuges... une fois que le soleil s’approchera dessus des tâtes. C’est lors de la justice du peuple.
Par Said Yassine Said Ahmed
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