Cas Azali, parlons-en au sérieux
Souhaitons lui un bon rétablissement. Depuis que le chef de l’Etat est alarmé par le malaise d’en plein discours le 1/12/2018, les composants de la Cour de Befuni, sont dans une compétition d’incidents. On dirait qu’ils sont payés à la faute.
Et ceux-là risquent de conduire les Comores vers un grand danger sans précédent. Nous devons faire la part des choses.
Assoumani Azali est avant tout un humain, et un chef d’Etat après. Donc le pousser à divorcer avec la logique médicale parce qu’on veut que ça soit comme si de rien n’était, c’est une faute grave. Azali doit être imposé un repos. Le pousser à sillonner de Maulid en Maulid comme si cela fait partie de ses obligations présidentielles, or sa santé nécessite une couverture, est une folie dévastatrice.
Qu’on le veuille ou pas, le chef de l’Etat, est fatigué et la fatigue est une maladie. Ici, on dit malaise. Heureusement. Ceux qui se cachent dans le semblant et qui le poussent à s’agiter comme s’il est en compétition avec quelqu’un, ne lui rendent pas service ni ne rendent aucun service à notre pays. Passons.
D’ailleurs comme il aime bien le Maulid, son absence au Maulid de Ntsaweni, contrairement à ce que ses inconditionnels l’ont annoncé avec joie, illustre le cas. Soyons convaincus qu’Azali travaille beaucoup car aller à tous les Maulid de Ngazidja, parfois lire le duan quotidiennement, est fatiguant.
Il serait parti ailleurs pour un bilan...Lorsque le séquestre de l’Etat reste une occupation du Secrétaire Général du Gouvernement, Mr Idarousse Hamadi, lorsque le désordre des institutions, surtout de l’assemblée nationale est assuré par le député Maoulana Charif, Azali s’occupe d’une tache très fatigante. Les maulid, les cérémonies, les prières de vendredi… dans les différentes localités… Notre président a besoin d’un repos. Sa cour, ses proches, son sang… doivent être raisonnables en divorçant avec la fierté et la compétition à sens unique. Avec toute franchise, faire entendre le contraire de ce qu’on voit, c’est indélicat. Passons.
Je ne partage pas sa politique, je hais sa manière de gouverner, ses gouvernements m'insuportent mais que je le veuille ou pas, il est notre chef d’Etat. Le malheur qui lui arrive est un malheur de tout un peuple. Tout comme le malheur qu’il cause aussi au peuple. Donc le peuple n’a pas besoin d’un double malheur. Que le chef de l’Etat se repose, reprenne ses forces pour que le pire soit évité. Son service de communication, doit cesser de nous vendre des produits infectés.
Si sa famille décide de rendre public des faits et gestes pour prouver ses forces d’un baobab, mais que cela soit d’Azali et non du chef de l’Etat. Je crois que le mot du procureur général, selon lequel le chef de l’Etat est un des symboles du pays, doit être valable pour tous les comoriens y compris ses captivés et les membres de sa famille. Que le chef de l’Etat soit épargné des fantasmes et des compétitions, pour qu’il reprenne le total de sa santé, afin qu’il quitte bientôt le pouvoir sain et sauf.
Par Said Yassine Said Ahmed
COMMENTAIRES