UN DEPUTE DEVRAIT MOURIR - I Un député qui abdique, c’est un député qui irait mourir. Un représentant du peuple sans honneur, sans am...
UN DEPUTE DEVRAIT MOURIR - I
Un député qui abdique, c’est un député qui irait mourir. Un représentant du peuple sans honneur, sans amour ni respect à ceux qu’il représente, est un député lâche… et les lâches meurent en ballade.
Ces députés s’appellent aussi représentants parlementaires, qui représentent leurs électeurs aux instances de l’Etat. C’est pour cela que les zones votantes s’appellent fractionnement des circonscriptions. Oui, aucune instance de l’Etat ne peut accueillir tout un peuple et n’en parlons plus un hémicycle.
C’est pour cela qu’il faut des députés, qui puissent le représenter afin d’étendre ses revendications, ses dégouts, ses adhésions et ses choix. Les députés ne sont pas des fonctionnaires choisis ni des salarier du président. Ils sont un pouvoir, une institution. Ils peuvent faire soit le poids soit le contrepoids au pouvoir. Ces élus illustrent le sentiment du peuple face à un pouvoir en place.
Un peut de l’Histoire, en 1980, contre le pouvoir d’Ahmed A. Abderemane, une vraie opposition était majoritaire à l’assemblée nationale, qui autrefois s’appelait assemblée fédérale. Et en 1982, cette assemblée a été dissoute car elle s’opposait au pouvoir en place qu’il jugeait tyrannique. Aucun député n’a couté des billets de banque ni de poste.
La fierté, la conviction, la valeur de l’homme… ont coûté leurs sièges. Par les urnes, Abdallah s’est fabriqué une assemblée, au sein de laquelle, un seul opposant Mr Ali Bazi Sélim. Mais au moins tout le monde a compris que ce sont des députés fabriqués du pouvoir et pour le pouvoir. Aux années 1990, une assemblée nationale a été née sous le président Djohar. Puis suite à une discorde, Djohar a dissout cette assemblée et a réorganisé des élections, issus desquelles, les députés de Mwangaza-RDR.
Cette fois-ci l’honneur, la dignité, le charisme, la liberté sont devenus des produits avariés. La pudeur, l’amabilité, l’identité… sont attentés. Comme des fruits et légumes, les députés s’achètent dans l’hémicycle à un prix si minable que vétille. La famine chasse les loups du bois. Oui, chez les hommes dévalués, la famine les rend prostitués. Donc la prostitution politique de nos élus comoriens, est un art risible procréant un climat nocif.
Que diront nos lâches députés à leurs enfants ? Qu’ils ont servi leur pays, dont ils ont trahi leurs électeurs et assassiner l’avenir ? Que les dignes du peuple réponde à cette trahison dont la vente de leur honneur par ces hommes qui se sont chosifiés dans le cercle de la tyrannie du colonel Azali. Oui l’honneur des hommes et femmes, qui avec beaucoup d’énergie, de fonds, d’intelligence… se sont sacrifiés pour choisir ces individus comme leurs délégués aux instances nationales. Certains pays réservent la pendaison aux traîtres.
Said Yassine Said Ahmed
COMMENTAIRES