LES CŒLACANTHES DES COMORES OU LA FIERTÉ NATURELLE DE TOUTE UNE NATION EN VERT QUI NOUS SORT DE L’ISOLEMENT Ils sont nombreuses et no...
LES CŒLACANTHES DES COMORES OU LA FIERTÉ NATURELLE DE TOUTE UNE NATION EN VERT QUI NOUS SORT DE L’ISOLEMENT
Ils sont nombreuses et nombreux, les femmes et hommes, les âgés et ceux qui le sont moins, amoureux du ballon rond ou pas, politiques et apolitiques qui manifestent, d’une manière ou d’une autre ce sentiment de fierté envers la sélection nationale.
Ils ont tous raison car ne pas extérioriser ce sentiment serait simplement une dénégation de l’irréfutable destin actuel des jeunes Comoriens porteurs d’espoir pour une Union des Comores qui sort de son isolement. Sur ce, nous qui observons le cours de cette Histoire, notre Histoire contemporaine, nous vous saluons et appelons à ce que le public comorien se réanime davantage derrière cette lumière étincelante qui nous éclaire aujourd’hui.
Allah a fait que, la sortie de l’isolement se fasse grâce à des cas de figures individuelles ou collectives mais qui honorent notre pays ; de Rohff à Soprano en passant par de nombreux talents comoriens dans le domaine artistique, nous y rajouterons cet art footballistique dont l’élément catalyseur s’appelle Amir Abdou. Nous lui disons merci, non pas un merci à la veille du 30 novembre mais un MERCI pour tout ce qu’il fait, tout ce qu’il endure, parce ce qu’il croit en lui pour nous sortir de l’isolement. Vous savez, nos incroyables talents, il faut y croire et continuer à les promouvoir. Amir Abdou en fait partie. Nous t’en sommes et resterons reconnaissants.
Comme il l’a dit le sélectionneur des Verts, la performance comorienne a surtout marqué sa ligne en terme d’image. Oui, Amir Abdou ! Mais qui y dirait faux ? Les Comores longtemps méprisées et dont l’image fut longtemps trainée dans la boue des mercenaires sort aujourd'hui la tête haute grâce à nos incroyables jeunes qui s’engagent sur d’autres fronts et tribunes mondiales qui nous honorent.
Cette performance est portée par une diaspora active et engagée sur tous les fronts mais qui reste hélas écartée, mal intégrée ou peut-être même médiocrement structurée pour un activisme bien visible et efficace. Mais comment ne pas être fier lorsqu’on est Comorien de l’archipel, lorsqu’on est porteur du drapeau de l’Union des Comores pour applaudir un Elfardou natif de Mayotte parce que, non seulement il marque nos buts mais qu’il a choisi de brandir ce drapeau ? N’est-ce pas joli ça ?
ce samedi 17 novembre 2018, les Cœlacanthes jouent contre le Malawi. Nous espérons gagner ce match et nous offrir une ouverture possible pour une CAN Cameroun 2019. Nous sommes tous VERTS !
Par Abdoulatuf Bacar
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