©Anzad Depuis la capture venimeuse du gouverneur Salami Abdou par Azali et ses complices, pour pêché controuvé. Depuis son emplacemen...
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Depuis son emplacement en résidence surveillée puis son emprisonnement sans procès, j’avais refusé de croire aux ouï-dire. C’était parce que je n’arrivais pas à sérier les manœuvres du régime « lachetocratique. »
Donc nombreux des eus miens, me semblaient ouï-dire. J’aurais aimé que j’aie tort de croire à la traîtrise de l’homme, à la lâcheté du frère de lutte et à la cruauté du collaborateur. Mais aussi naïf comme le temps, j’aurais cru que ce transporté militant de la CRC étais avant tout anjouanais avant d’être comorien, comme Azali est Grand-comorien avant d’être comorien. La complicité d’Abdallah Mohamed dans cette scélératesse me râpe incessamment.
Abdallah Mohamed adopte la loi de la jungle : « tuer mon prochain pour mater ma faim, cramer mon île pour que j’aie une notoriété. » Cette veulerie a atteint à son apogée. Gouverneur Salami dont Abdallah Mohamed était secrétaire général est tombé dans le filet des intrigants, que ce dernier était parmi les tisseurs. Passons.
« La joie traîtresse de l’hypocritocrate »
Comment Abbdallah Mohamed a pu sans gène avec sans froid, libérer sa joie garnie de traîtrise, ses sourires hypocrites, ses yeux qui brillaient d’insensibilité, lors d’une cérémonie de son intronisation en manque du charme et de conformité ? Quel culot ! Certes, sans fusil à son épaule, Abdallah Mohamed est le Blaise Compaoré d’un Sankara, qui n’est autre que son frère de lutte, gouverneur Salami Abdou.
Oui sans armes heureusement, car si un fusil était aux mains du secrétaire général du gouvernorat de l’île d’Anjouan, il y a quelques mois, ce serait la mort du jeune gouverneur Salami Abdou qui s’inscrirait. Elle s’inscrirait par les mains de ce qu’Azali et consorts intronisent aujourd’hui au titre d’Administrateur dans l’île d’Anjouan. Oui ce préfet d’Azali, marque de la fuite de l’autonomie de cette île, est un pur « lachetocratique ».
Oui nous préférons la prison du gouverneur Salami à sa mort. Sinon, Abdallah Mohamed pense avoir enterré gouverneur Salami pour son estrade, et pourtant c’est l’île d’Anjouan qu’il a enfouie dans les mains d’Azali le considérant comme son œil pour contrôler l’île de Jumbe Fatima. Alors à l’enceinte du pouvoir tyrannique, se trouve le tombeau de cette île… Passons.
«Une île à la Merci du pouvoir clanique »
Azali qui veut sans cesse dresser les comoriens, les uns contre les autres pour faire régner la haine entre le peuple après la terreur, en sa faveur, devrait braquer sa conscience vers ce présent qui lui échappe. Un présent marqué par la conscience du peuple dont il pensait gogo, comme il y a vingt ans en arrière. Seulement la mine anti avenir qu’Azali enfouit sous le sol d’Anjouan comme dans le sole de tout l’archipel des Comores, est l’un des dangers que le peuple comorien attend.
Ce gouverneur, autrement dit administrateur de l’île d’Anjouan, qui par l’étouffement de son frère est arrivé à la cime, écrit son histoire revêche sur la page noire de l’histoire des Comores. Une lâcheté qui se ballade aux quatre murs de Dari-Nadja...Tuer son île pour un pouvoir de soumission, sous les yeux des complices et des badauds, est bien une pratique Azali-CRC… qui ne date pas d’aujourd’hui. Que l’on sache que cette force du lâche est un soleil d’hiver. Et c’est ici où se confirme l’enterrement de l’île d’Anjouan.
Par Said Yassine Said Ahmed
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