TROISIÈME FORCE POUR LE SOUFFLE D'AZALI A mon frère Kaambi Mze Soilihi , avec qui, j'ai mené un combat digne de ce nom, il y ...
TROISIÈME FORCE POUR LE SOUFFLE D'AZALI
A mon frère Kaambi Mze Soilihi, avec qui, j'ai mené un combat digne de ce nom, il y a des années. Toi, enfant comorien, connu par ton courage et ton engagement, tu me sembles autre, il y a quelques lunes. Autre parce que tu hésites d'afficher ton engagement que nous avons tous cerné. La position de tes coéquipiers ne m'interpelle pas, car, je n'en connais aucun d'engagement ni de lutte.
A toi mon frère qui as commencé par nous dire militant et un des initiateurs d'une troisième voie, et fini par la baptiser en troisième force. Nous autres, que tu sous-entendais non patriotes, avons au moins l’énergie, la franchise et le courage d'assumer un choix. Le choix de battre ce régime autoritaire et dévastateur. "Lui ou nous", comme on s'est promis.
Mon frère, toi et les tiens de cette force, et que vous acclamez troisième force sans qu'il ait ni première ni deuxième force, pourquoi vous n'assumez pas le choix de servir le pouvoir pour cheval de bataille, qui est le votre ? Un pouvoir qui a de l'argent, des fusils, des complots, de la injustice, des médias, des intellectuels, des Bulldozers, des juristes en cheville... de prisons... Mais pourquoi avoir peur d'assumer votre choix, frère Kaambi Mze Soilihi ?
Certes, lors des élections présidentielles, vous ne souteniez pas Azali et une fois au pouvoir, comme Djae, Houmed... vous vous êtes affilié, c'est votre choix, bien à respecter. Mais qu'on cesse de prendre tout le monde pour des obtus. Comment peut-on dédouaner cette voie en tout cas cette force pneu de secoure d'Azali, une force qui n'a jamais réclamé la justice pour les détenus, donc qu'on les condamne une fois coupables ? Une force qui n'a jamais condamné les arrestations arbitraires, les piétinements de loi, des institutions... et l'oppression du peuple par le pouvoir en place.
" Tu es très intelligent, mais les autres ne sont pas cons".
Par Said Yassine Said Ahmed
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