Dans une sanglante guérilla déclenchée par l'Inkatha à l'ANC dans les années 90, Nelson Mandela a tendu la main au Chef du Zoulou...
Dans une sanglante guérilla déclenchée par l'Inkatha à l'ANC dans les années 90, Nelson Mandela a tendu la main au Chef du Zoulou Mangosuthu Buthelez:
" S'il faut s'agenouiller et se prosterner devant toi pour avoir la paix de ce pays, je dois le faire"
Inspirés, les membres du parti Juwa qui ne sont pas encore enfermés, ont sollicité officiellement, hier, 24 octobre 2018, un grand pardon à Colonel Azali afin d'avoir la paix dans ce pays.
Il me semble que la demande du pardon politique de Juwa à colonel Azali n'intéresse guère les comoriens. Le peuple comorien veut un État de droit.
Si les membre de Parti Juwa ont transgressé la règle de droit, il y a les règles des poursuites judiciaires et un procès équitable. Or, le régime de Colonel Azali a substitué l'Etat de droit à un Etat Policier et une justice de Guantánamo.
Des anciens Présidents de la République, des prisonniers politiques, écrivains..., sont concentrés à Dawedjuwu, d'autres leurs maisons sont transformés en maison d'arrêt.
Prenons l'exemple de Sambi, enfermé pour une suspicion de détournement de manne de recettes de la citoyenneté économique. Quel est l'intérêt du peuple comorien, le fait d'enfermer arbitrairement l'ancien Président Sambi? S'il est suspecté d'avoir détourné des fonds publics, jugez-le, et saisissez ses fonds pour financer les infrastructures du pays.
Or, ce régime a décidé de séquestrer, enfermer, tout homme politique qui dérange le régime, et a instauré une justice de vengeance.
Imaginons le départ de Colonel Azali au pouvoir en 2030, quel serait l'intérêt de lui enfermer sans rembourser les 40 millions d'Euro de son septennat passé et les 20 milliards dénoncés, pour le moment par l'ambassadeur d'Arabie saoudite...?
Par Med Abdou Hadji
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