UNION DE L’OPPOSITION COMORIENNE EN France COMMUNIQUE Le président Azali est aux abois. Ayant longtemps menti à la population e...
COMMUNIQUE
Le président Azali est aux abois. Ayant longtemps menti à la population et à la communauté internationale, il vient maintenant de commettre l’irréparable. Envoyer l’armée nationale pour massacrer une population qui ose se soulever de manière spontanée, se disant n’avoir plus rien à perdre, étant donné l’enfer que le gouvernement lui fait vivre.
Plutôt que de rechercher l’apaisement, Azali et son gouvernement préfèrent l’affrontement physique avec une population désarmée, en dépêchant des soldats surarmés dans l’île comorienne de Ndzuani. L’Union de l’Opposition Comorienne déplore les morts et les blessés y compris des femmes et des enfants par suite des roquettes lancées dans les lieux d’habitation de façon aveugle et irréfléchie.
Le président AZALI est foncièrement responsable de ce qui se passe actuellement à Anjouan et la même situation contaminera à coup sûr Mwali et Ngazidja. Au lieu de chercher de solutions adéquate à cette situation de guerre, le gouvernement comorien fonce encore plus davantage le clou en accusant gratuitement le gouverneur de l’île de Ndzuani d’être le commanditaire d’une révolte de la population qui n’en peut plus. Le peuple comorien est uni et solidaire, qu’il soit de Ndzuani, de Mwali ou de Ngazidja, leur sort est identique.
En effet, excédés des tortures morales dont les autorités du pouvoir central font montre à la population tous les jours, les comoriens n’en peuvent plus. L’abus du pouvoir, l’instrumentalisation des appareils judiciaires au profit du renforcement dictatorial du pouvoir, imposer une nouvelle constitution largement dénoncée par les comoriens, dans le but de s’éterniser au pouvoir constituent en somme les causes de ras le bol de la population.
Le gouvernement Azali rejetant le dialogue initié par la communauté internationale, notamment par l’Union Africaine, assume toute responsabilité de ce qui arrive en ce moment. L’Union de l’Opposition Comorienne n’a jamais cessé d’encourager les parties à s’asseoir autour d’une table pour sortir le pays de la crise sociopolitique qu’il traverse actuellement. C’est ainsi qu’elle a intervenu à plusieurs reprises auprès de la communauté internationale, en tant que garant de l’accord cadre de Fomboni du 17 février 2001, afin que celle-ci fasse respecter toutes au gouvernement comorien les dispositions prises.
L’Union de l’Opposition appelle l’ensemble du peuple comorien à se mobiliser de manière pacifique de façon à exiger du président Azali de cesser immédiatement le massacre de la population anjouanaise et ramener le calme dans l’île comorienne d’Anjouan.
L’Union de l’Opposition réclame ensuite le respect des mesures d’apaisement recommandé par le ministre Ramtane Lamamra, haut représentant de l’Union Africaine dépêché aux Comores pour la facilitation du dialogue inter comorien.
Enfin l’Union de l’Opposition comorienne en France réitère à ses amis à l’intérieur la reprise du dialogue en exigeant la présence de l’Union Africaine comme facilitateur de dialogue inter comorien.
Paris le 17 octobre 2018
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