Il y a des moments où le ridicule tue. Quand l'Opposition trouve adhésion dans l'inqualifiable, trouve refuge dans l'insouten...
Il y a des moments où le ridicule tue. Quand l'Opposition trouve adhésion dans l'inqualifiable, trouve refuge dans l'insoutenable, s’immisce surtout dans les affaires et actions injustifiables et dont on ne peut même pas désigner clairement des auteurs, cela pose problème. Mais passons sur ce.
Ce qui s'est passé à Ndzouani dans le Nyumakélé hier et qui semble avoir le soutien de l'Opposition est révoltant en soi mais l'ignoble soutien aperçu quelques heures après rajoutés aux fausses images mettant en scène des blessés ou morts, cela explique que les auteurs et commendataires ont bien étalé une opération de Com pour impressionner après.
Leur stratégie n'a pas marché, ne marchera d'ailleurs pas. Vous savez pourquoi? Eh bien, tout simplement parce que il y en a marre de servir l'impunité.
Dans un contexte mondial où la corruption devient un combat primordial, où des chefs d’États et de gouvernement, des responsables de hauts rangs (sportif, policier, juridique, artistique...) passent devant les juges pour répondre à leurs actes, les Comores ne vont pas faire exception.
Comment l'on peut continuer à vouloir nous embobiner sur des questions de corruptions connues, telles que la citoyenneté économique, l'affaire du gendarme dont la main a été amputée ? Comment laisser passer des affaires comme l'histoire des clous de Bandar Salama ? Le seul regret que je peux avoir sur ces affaires est la lenteur que ça prend au risque de tout oublier et ne rien savoir sur ces dossier.
Ainsi, ceux qui ont voulu isoler le Nyumakélé, en abattant des arbres, hissant des murs, déstabilisant Ndzuani ont simplement une haine contre eux-mêmes car cette île qu'ils ont longtemps prise en otage est en train de se relever. La sorbetière de Mutsamudu a simplement besoin de l'électricité pour tourner et tourner, jours et nuits au bonheurs des passants que l'ardent soleil de midi éclaire et chauffe quotidiennement.
Alors, laissez-nous tranquilles vous qui, il y a 12 ans, vous étiez incapables de nous trouver des solutions d'énergies et d'infrastructures.
Enfin, à nos amis journalistes mahorais; vous étiez toujours les grands silencieux quant au rayonnement de la sélection nationale, prêts même à faire savoir que les Cœlacanthes n'ont aucune chance d'aller loin puisque les joueurs lâcheront l'équipe. De voir que les correspondants d'RFO à Moroni, Mutsamudu et autres soient le premiers à relayer les barricades d'hier à Ndzuani, à sauter sur ce pour sortir de leur isolement, c'est curieux ! Oui c'est curieux ! Et il faut arrêter en un moment donné de prendre les gens pour des cons.
L'histoire de notre pays, nous la connaissons mes chers compatriotes et nous n'aurons aucunement peur de l'affronter pour le bien de ce pays.
Tous VERTS aujourd'hui et demain aussi pour son rayonnement. NGAMSHANGAZO MBAAA ????
Par Abdoulatuf Bacar
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