Un patient qui a perdu ses doigts et une partie de ses pieds à cause de la Lèpre. ©AFP L'Institut de médecine tropicale d'Anver...
Un patient qui a perdu ses doigts et une partie de ses pieds à cause de la Lèpre. ©AFP |
L'Institut de médecine tropicale d'Anvers mène une étude clinique sur près de 150.000 personnes ayant été en contact avec des patients lépreux. L'objectif est d'arrêter la maladie dans les deux pays les plus touchés, les Comores et Madagascar.
L'Institut mènera, avec un soutien européen, une étude dans les villages des Comores et de Madagascar. Un traitement par l'antibiotique rifampicine leur sera administré. Au total, l'étude évaluera 144.000 personnes étant rentrées en contact avec des patients lépreux sur une période de quatre ans, au cours de laquelle une évaluation annuelle aura lieu.
"Malgré de gros efforts pour maîtriser la maladie, les Comores et Madagascar sont toujours touchés par de nombreux cas de lèpre", a déclaré le responsable de l'étude, Bouke de Jong. "Nous voulons savoir quelle méthode de traitement préventif est la plus efficace pour enrayer cette maladie." Aux Comores, le nombre de cas de lèpre est l'un des plus élevés au monde, avec 3,3 cas enregistrés pour 10.000 habitants. Pour Madagascar, il est à hauteur de 0,84. La lèpre est encore présente dans 150 pays du monde.
Outre l'étude principale, les partenaires, y compris la Fondation Damien, prévoient également des sous-études. Notamment, un test pour détecter les anticorps et une étude moléculaire de la bactérie.
©Belga
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