De mon vivant, je n’ai jamais eu la chance de lire une littérature comorienne vive et si ardente, si chaude et bouillante comme cela pour...
De mon vivant, je n’ai jamais eu la chance de lire une littérature comorienne vive et si ardente, si chaude et bouillante comme cela pourrait être le cas avec le texte ci-dessous lié. On peut se le reprocher, ou plutôt se demander avec ironie, « mais à qui incomberait la faute si des écrivains romanciers ou poètes n’ont jamais eu à en affronter la force inspiratrice ? »
Lisez ce texte en question [Lire le texte ici], du début à la fin pour vous rendre compte en tant que lecteurs avérés de littérature comorienne, vous serez peut-être d’accord avec moi que quelque chose se passe au niveau de l’imaginaire et de l’art comoriens, qu’un petit état de la littérature de taulards ou d’inspiration carcérale est en train de naître, sous le vocable de prison littérature. il se peut que cette prison inspiratrice soit celle de Moroni.
Ce texte m’inspire, me dicte, me laisse croire qu’une page de la littérature pénitentiaire est en train de s'ouvrir aux Comores. Ne me le reprochez surtout pas, le fait que seule la beauté du texte me fasse parler. L’extrême brutalité des mots, la finesse de la description du texte, le choix du vocabulaire pour décrire l’horreur dans la prison de Moroni me laissent bizarrement penser d’abord à la forme, à la beauté qui animent ce texte. Le fond, chacun peut s’en faire l’idée qu’il voudra...
Par Abdoulatuf Bacar
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