LE CAFOUILLAGE RÉPUBLICAIN Je condamne avec la plus grande fermeté les actes d’une extrême violence commis ce lundi 15 octobre 2018 à...
Je condamne avec la plus grande fermeté les actes d’une extrême violence commis ce lundi 15 octobre 2018 à Anjouan et la déclaration du Ministère de l'intérieur méprisant nos institutions censées indépendantes.
Rien ne saurait justifier de tels comportements qui plongent de nombreuses familles dans le deuil et qui risquent de compromettre sérieusement la paix et la stabilité dans le pays. Envoyer un contingent militaire à Anjouan ne fait qu'envenimer une situation déjà explosive.
J’invite toutes les parties à la retenue et rappelle aux autorités leur obligation de protéger leurs populations dans la manifestation de leurs droits et libertés publiques les plus élémentaires auxquels le pays est tout particulièrement attaché.
J’appelle tous les acteurs comoriens à s’entendre rapidement et à respecter la Constitution issue des accords de fomboni de 2001.
Les hautes institutions internationales doit s’engager dans l’accompagnement du dialogue politique en Union de Comores mais que celui-ci exige un environnement politique où toute violence est totalement exclue. Qu'elles demandent aux autorités comoriens de tout mettre en œuvre pour rétablir urgemment l’ordre républicain, respecter les accords de fomboni de 2001, libérer tous les prisonniers politiques conditions indispensable à la reprise d’un dialogue politique qui se doit d’être serein et inclusif.
Idi MOUZAOIR AHAMED
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