La Chine populaire s'apprête à avaler un pays si minuscule de la taille d'un petit village chinois, les Comores. On voit un ...
La Chine populaire s'apprête à avaler un pays si minuscule de la taille d'un petit village chinois, les Comores.
On voit un peu plus cette obsession d'émergence, dont il est prêt avaler son âme pour y parvenir. Ce qui explique le degré de nervosité ressenti chez le président. Il est à l'image d'un gagnant du loto, attendant impatiemment la veille pour empocher son chèque. Voilà un peu l'euphorie qui gagne Azali.
En Chine où il assiste au sommet Chine - Afrique, Azali aura en parallèle des entretiens avec une banque chinoise, celle là même qui a fiancé le développent rapide du Rwanda. Dans cette nouvelle, il y a deux nouvelles, une bonne et une mauvaise. La bonne est l'injection massive des capitaux, synonyme d'amélioration du pays. La mauvaise, pour qu'il soit profitable pour le pays, il faut que les conditions de ressources humaines soient abondantes et disponibles.
Et cela où le projet se complique, car certes insuffisantes, mais peuvent constituer un début. En attendant une arrivée massive de ces guellards des réseaux pour contribuer au développement, encore faut- il qu'ils veuillent abandonner leurs petits confort de l'exil.
Le plus grand danger surtout est d'avoir comme conséquence l'absence d'une classe intermédiaire, vulgairement appelée classe moyenne. Par l'absence d'expertises, autrement dit cadres, ce qui conduirait à produire de citoyens de seconde Zone , avec ses bidonvilles. J'aurais plus opté pour un développement intermédiaire, qui tient compte à la fois des ressources naturelles disponibles plus mobilisateur, que celui projeté. Par Daoud Halifa
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