Ce qui ne devait pas arriver est arrivé. Ils ont osé. Ils, ce sont les adversaires de la paix et de la concorde. Ils ont osé rompre le pa...
Ce qui ne devait pas arriver est arrivé. Ils ont osé. Ils, ce sont les adversaires de la paix et de la concorde. Ils ont osé rompre le pacte comorien fait de cette sagesse à se livrer la guerre par les mots et non par les armes. Aujourd’hui, à visage découvert, au cri d’Allah akbar, ils osent couper des mains, en plein jour et à visage découvert. Ils sont applaudis par ceux-là mêmes qui donnaient, non pas la fin du régime, mais la fin d’Azali.
Des posts publiés sans retenue – dommage je n’ai pas fait des captures d’écran alors que leurs auteurs les ont retirés – donnaient Azali pour fini avec la tenue du referendum du 30 juillet. Aujourd’hui, leur échec les a calmés et se contentent des communiqués d’une certaine catégorie de la fameuse communauté internationale devenue leur papa et maman.
Ils étaient tellement sûrs que le doute chez eux n’avait la moindre place. Tout était certitude en eux. Car pour eux, il leur suffisait de le penser pour que ce fût, conformément à leurs souhaits. Ils étaient tellement sûrs de venir ou de revenir occuper la place. Quand ils ont essayé les machettes sans succès, on se demande maintenant ce qu’ils tenteront encore pourvu qu’Azali dégage.
Moi, je leur fais une proposition et leur donne un conseil. Lorsqu’il sera entamé le processus d’élection du président de l’Union des Comores, conformément à la constitution adoptée le 30 juillet dernier, chaque Comorien(ne) remplissant les conditions d’éligibilité pourra se porter candidat(e). Ce sera ainsi, et ainsi seulement, qu’ils pourront dégager Azali. Par les urnes. Car en démocratie, il n’y a qu’une façon de faire pour procéder aux changements : les urnes. Pas par des machettes ou d’autres méthodes qui sont condamnables et répréhensibles.
Dès maintenant, l’opposition doit commencer à penser à cela, à s’organiser, à désigner SON candidat. Je dis bien SON et non SES. Mais le moment [next] venu, chaque opposant, petit ou grand, connu ou inconnu sera candidat. Je ne voudrais pas croire que le moment venu, l’opposition refera la même erreur, pire la même faute en disant « pas de présidentielle et ce, par tous les moyens », tout en aiguisant des machettes.
Comme se mettant sur la ligne de la NUIT AUX LONGS COUTEAUX du début des années 1930 en Allemagne avec les Nazis d’Hitler, certains de nos compatriotes ont voulu faire leur JOURNEE AUX LONGUES MACHETTES, le 30 juillet dernier, mais sans trop de succès. Qu’ils fassent plutôt la journée aux nombreux bulletins. Ce sera mieux ainsi et pour tout le monde. C’est ce que demande le peuple.
Par Mohamed Hassani
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