Seul maître à bord ! Après s'être engagé dans son combat contre Sambi et, dans une moindre mesure Mamadou et consorts. Ces derniers t...
Seul maître à bord ! Après s'être engagé dans son combat contre Sambi et, dans une moindre mesure Mamadou et consorts. Ces derniers tenus en lèse qui peut être tirée à tout moment par le spectre de la citoyenneté, le président Azali , poursuit son oeuvre de démolition des partis politiques, et comme la nature a horreur du vide.
Après avoir mis Sambi dans un écart temporaire, réduit au silence le camp Mamadou, Mouigni et consorts ; voici venu le tour des autres, Larifou , Abdoulwahab, Msaidie, Elback. Quatre personnalités ayant rejoint le pouvoir sans l'avoir. On leur demande encore des efforts supplémentaires, par leurs implications toujours croissant, pour le moment, rien au bout.
Affaiblis par la composition du mini-remaniement, qu'oblige la nouvelle constitution, partenaires du président ont devant eux deux choix, celui d'êtres candidats pour ensuite évaluer leur poids politique, négocier avec Azali ou autre candidat susceptible d'arriver au deuxième tour. Nonobstant un premier tour gagnant, qui paraît incertain, à moins d'une grande triche qui serait mise par le régime, ce qui serait synonyme de discorde.
Ces quatres personnalités dont on fie d'ignorer peuvent demander que soit entamée une négociation pour voir clair , étant donné l'lisibilité qui entoure leur partenariat avec le régime, peuvent-elles jouer un rôle d'arbitre. Car contrairement à ce qui paraît simple pour le régime aujourd'hui, peut s'avérer complexe. Une élection n'étant jamais d'avance, ce qui peut s'avérer comme acquis aujourd'hui pour le régime, pourrait se compliquer demain.
Aujourd'hui, certes la première force Juwa, même atteinte, pourrait soutenir quiconque, jugé apte à en finir avec le régime, car en dépend la survie du parti et de son leader. Un troisième larron, semble gesticuler une candidature isolée, il s'agit de Maître M'zimba. Quelle sera l'impact de son éventuelle candidature, à la fois dans la « minorité présidentielle » et dans l'opposition de nom ? Comment cette candidature peut elle être perçue par l'opposition? Que faut-il tirer de cette non prise en compte du président à l'égard de ceux qui l'ont rejoint?
En tout cas ça grogne partout. Azali se dit ou vous me suivez ou j'avance seul, un vrai casse-tête pour tout le monde. Une leçon à retenir, tout n'est pas joué d'avance, contrairement à d'autres qui pensent que oui, l'opinion nationale n'a pas dit son dernier mot et rien n'est jamais acquis d'avance, comme le dit, le dicton « un train peut en cacher un autre ». Amateurs du ring « game open ».
Par Daoud Halifa
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