Jeunesse comorienne dans quel monde vivons-nous ? les images de ces derniers jours doivent nous interpeller. Le pays est envahi. Nos libe...
Jeunesse comorienne dans quel monde vivons-nous ? les images de ces derniers jours doivent nous interpeller. Le pays est envahi. Nos libertés sont bafouées. Notre patrie est outragée. Notre loi fondamentale est piétinée. Rien n’arrête ceux qui nous dirigent pour nous tourner en dérision. Notre avenir est menacé. Nous incarnons cette JEUNESSE bercée par la démocratie depuis les années 1990.
Ahmed Wadaane, Moustapha Said Cheikh et d’autres encore sont des exemples des patriotes qui n’ont jamais cessé de lutter depuis leur jeune âge contre l'impérialisme et la dictature d’Ahmed Abdallah par des mercenaires interposés. Durant cette période noire dont les mercenaires faisaient la pluie et le beau temps aux Comores nos aînés se battaient clandestinement pour la démocratie et les libertés. Ils se battaient pour un Etat de Droit, pour une justice indépendante et impartiale. Pour ces causes, l’Etat leur infligeait des violences inhumaines indignes, suivies des tortures dans les geôles dignes de la gestapo. Les arrestations arbitraires pendant ce terrible moment étaient légion. N’ont-ils pas été privés de libertés du fait d’appartenir à des mouvements politiques qui osaient défier le pouvoir des mercenaires ?
Jeunesse comorienne, continuerons nous d’ignorer cette époque macabre, même si nous l’avons pas directement vécu ? nous laisserons nous encore à nous faire protéger par ces hommes et femmes qui ont sacrifié totalement leur vie pour que la nôtre soit [next] meilleure ?
Moustoipha Said Cheikh mérite mieux en tout cas. Le voir agressé comme un dangereux délinquant par ceux même qui sont prétendument protecteurs de notre sécurité est abject. Certes il a connu des vexations similaires il y a trente ans par les mercenaires. Il a été enfermé dans des cellules les plus inhumaines de notre histoire. Les mêmes conditions irrespectueuses des droits humains existent toujours dans notre pays. Aujourd'hui ils, nos ainés qui se sont battus contre les chiens de guerre, sont encore maltraités, humiliés parce qu'ils continuent à croire en un idéal et persistent à défendre ledit idéal qu’est la liberté.
Jeunesse comorienne, notre pays est en plein naufrage et se trouve dans une situation d'immersion totale. Les informations de ces derniers temps relatent un pays sombré dans la violence barbare qui fait de la répression sauvage son moyen de répondre à ses opposants et infliger des châtiments moraux aux prisonniers d’opinion constitue des avertissements aux défenseurs des droits de l’homme et des libertés fondamentales. Les arrestations arbitraires dont sont victimes les militants de l'état de droit rappelle un passé sombre de notre pays. Le colonel Azali devient de plus en plus aveugle et sourd, il est prêt à écrouler l'édifice de l'unité et de la stabilité retrouvées depuis les accords de Fomboni du 17 fevrier2001 et dont la constitution du 23 décembre 2001 constitue sa [next] fondation.
Jeunesse comorienne, notre pays est en plein naufrage et se trouve dans une situation d'immersion totale. Les informations de ces derniers temps relatent un pays sombré dans la violence barbare qui fait de la répression sauvage son moyen de répondre à ses opposants et infliger des châtiments moraux aux prisonniers d’opinion constitue des avertissements aux défenseurs des droits de l’homme et des libertés fondamentales. Les arrestations arbitraires dont sont victimes les militants de l'état de droit rappelle un passé sombre de notre pays. Le colonel Azali devient de plus en plus aveugle et sourd, il est prêt à écrouler l'édifice de l'unité et de la stabilité retrouvées depuis les accords de Fomboni du 17 fevrier2001 et dont la constitution du 23 décembre 2001 constitue sa [next] fondation.
Jeunesse comorienne réveillons-nous, il est devenu fou!
Jeunesse comorienne, prenons en main notre destin et assumons nos responsabilités. L’heure est grave, nous refusons de rester spectateurs. Avant d'être partisans, choisissons la protection de notre patrie, défendons l'état de droit et militons pour des institutions fortes et respectées de tous.
Nos ainés ont sacrifié leur jeunesse pour notre liberté. Nous avons une obligation morale de récupérer le flambeau auprès d’eux entre autres.
Condamnons avec force l’injustice et militons pour qu’elle cesse. S'indigner c'est bien, mais militer c'est encore mieux pour arrêter cette barbarie du 21ème siècle.
Ce n’est pas une fatalité, notre peuple n’est pas condamné à souffrir. C’est à nous de relever ce défi. Nous ne pouvons plus nous satisfaire du pays tel qu'il est présenté. Pour cela je lance un appel solennel à l’ensemble de la jeunesse comorienne partout où elle se trouve de retrousser les manches et agir pour rendre possible ce qui nous paraît souhaitable.
Natuk Mohamed MOUZAOIR
1er Secrétaire National parti Ulezi
Coordinateur fédéral de l’Union de l’opposition Comorienne en France
COMMENTAIRES